ran i sont |)arfbis très-forts ; le foud est |>artout roche et
corail ; et si l'on ue veut pas se trouver par inoiiis de
4 brasses d’e a u , la la r g e u r se t r o u v e réd u ite à 1/4 de
mille.
La passe du N., entre la ])ointe N. dc l’de aux Cocos (poiute
des Crocodiles) et la grande te r re , a près d’un 1/2 mille do
largeur ; le plus grand foud est du côté de l ’ile, où l’on trouve
34 brasses, sable, et 25 brasses à 1/2 câble de terre; en traversant
on a 1 7 brasses, sable, au milieu du passage; 12 brasses,
roches; puis l ’ou retrouve 22, vase; 28, sable; 19 , sable; et
diminuant progressivemeut, on a encore 20 jneds, ro ch e s, a
toucher la lisière étroite de récifs tpii borde cette partie de la
côte. On fera b ien, eu sortant, de ne pas hanter de trop près
la côte de la Nouvelle-Irlande, tant parce que le courant porte
dessus, que parce qu’en plusieurs endroits on trouve encore
3 brasses à plus d’m i câble de terre ; en se maintenant à peu
|)i’ès sur le parallèle de la pointe des Crocodiles, on n’aura
])as moins de 26 brasses, sable ou vase.
La petite île Leigli a 1/2 mille de longueur sur i /4 de mille
de la rg eu r ; sa poiute S . (pointe Acore) est une muraille
]>resque v er ticale , surmontée d’arbres touffus.
Lors de notre arrivée au mouillage, la brise tomba ¡u’esque
entièrement près de cette pointe, et nous laissa â la merci
d’uue grosse houle et du courant. La corv e tte, obéissant â
])eine â sa b a r re , avançait par un mouvement presque insensible;
mais quand elle fut |)récisément devant la pointe, il v'
eut une longue pause, où il nous parut impossible que nous
pussions la doubler. Nous n ’étions pas à plus de 10 toises des
roches de la côte; mais la pluie tombait avec une telle violence,
que nous pouvions à peine apercevoir les arbres
suspendus sur nos têtes. Tout autour du navire, d’elfr.iyautes
têtes de coraux se montraient â 3 ou 4 brasses sous l’eau.
i v i i
Enflu, après 8 ou 10 minutes d’angoisses, le courant poussa
Y Astrolabe dans l’intérieur du bavre.
A ])artir de la pointe Aco re, la hauteur de l’île diminue eu
allant vers le N . ; là elle se termine par uue plage où les
embarcations peuvent accoster, quoiqu’il y ait quelques pâtés
de corail. Un petit fond de sable s’étend à environ i /3 de câble
de la plage.
La partie occidentale de l ’ile Leigh est bordée d’uu ré c if
qui s’étend à une quarantaine dc brasses de la te r re , et au
large duquel on trouve 4 et 5 brasses à la distance d ’un
câble.
L ’ile aux Cocos a 1 mille 3/4 de longueur sur 3/4 de mille
dans sa plus grande largeur; elle est boisée jusqu’à la mer ;
le sommet se trouve au milieu de f i le , et le terrain descend
â la mer par une ¡tente assez douce. La ¡tarile méridionale
n’est qu’une longue langue de terre très-étroite, et terminée
par des rochers v er ticau x , battus par la mer.
La côte S . 0 ., du côté du la rg e , et celle N .E . , dans finté-
rieur du bav re , sont bordées d’une lisière étroite de récifs; à
la poiute E . ils s’étendent â près d’uu 1/2 câble, puis ils se
rapprochent de la te r re , et s’interrompent un instaut à la
¡tointe du N .E . ; la côte forme là une petite anse bordée d’une
¡tlage de sable, et c ’est le lieu que uous avions choisi pour
notre m ouillag e, ayant une ancre mouillée par 17 brasses,
à terre un grelin sur uu arbre, et la grosse chaîne passée
autour d’un rocher de la ¡tl.igc. Les parties N .O . et S .E . de
l’ile sout bordées de sable, et sur la plage du N .ü . ou
aperçut un crocodile.
L'île aux Cocos ne mérite pas actuellement sou uom ;
M. Pâris, qui en fit le tou r , n’aperçut q ü uu seul cocotier,
auprès de la poiute S.
L’anse du T o r ren t, sur la Nouvelle-Irlande, est à fex-
Voyage île l'AsIrolabe. ^ 3
t
f a
i