Jiiillei
IS?.:.
| j
11
W Ï
U-émité S .E . tlu havre; elle a uue profondeur d'un 1/2 uiille,
sur uue largeur uiiiforiue dc plus d’un (piart de mille; elle est
ouverte au N .O . Le fond y est partout considérable ; ou a 3o
et 36 brasses au m ilieu, et toujours vase, excepté vers le fond,
ou fo u trottvc 5 et 4 b ra sses, corail, l.c s terres des deux
cotés sout élevées et d’uue peule rapide. 11 y a daus le fond
plusieurs fdets d’eau; le plus considérable est celui dout l’em-
boucbiire est près d’une petite |)oiute de sable qui interrompt
fu n ifon u ité de ce côté de l ’anse; l ’eau en est très-limitide et
le cours rapide; à marée haute un cauot peut y entrer et
puiser feau le long du bord,
A 1/2 m'dle au N. do fa u s e , uous vîmes un second ruisseau
pareil à celui-là; mais il serait impossible d’y faire de fe a u ,
la mer brisant sur le ré c if de la côte.
Nous finies notre eau dans une petite crique située à 1 extrémité
N .O . du b a v re , droit au N., et à moins d’un mille de
notre mouillag e, et précisément à l’endroit où la côte, changeant
de direction, court à f O. Cette aiguade est très-commode
lorscpi’il y a peu de mer; la chaloupe put approcher de manière
a recevoir fe a u avec une manche, sans débarquer les bar-
riques.
Après fanse de l’Aiguade, la côte court à lO , les|>acede
2 milles jusqu’à la pointe Carteret; elle diminue progressivement
de h auteur , et finit par être très-basse près de la
pointe.
Notre relâche au havre Carteret fut de 14 jou rs , et uous
eûmes régulièrement assez beau temps , bien t(ue chaque
journée ne se passât ¡loint sans donner quelques grains. Aucune
espèce de vent ne pouvait pénétrer jusqu’à nous, et uous jouissions
d’un calme con tin u e l, bien que la houle (|iu venait
mourir sur la côte 0|tposée nous aimoneât quel(|ueiois tpi au
dehors la mer devait être violemment agitée par les vents du
S .E . ou du S . Les indications du thermomètre à l’air varié-
rent de 25° à 28°; â la surface de la mer elles furent presque
constamment dc 27°,5.
§ XV I.
E X P L O R A T IO N D E L A C Ô t E M E R ID IO N A L E D E L . l N O U V E L L E -
B R E T A G N E .
Le 19 ju ille t , au point du jo u r , nous quittâmes le mouillage
du bavre Ca rteret, uous ¡lassâmes à 20 brasses au ¡ilus de
la pointe des Crocodile s, et le vent s’étant ensuite établi au
S . , uous eûmes bientôt doublé la pointe Carteret; puis nous
fîmes route sur la Nouvelle-Bretag iie, mou dessein étant
d’exécuter fex|iloratiou de toute la partie méridionale de
cette grande ile.
En partant du havre Carteret, M. Lo ttin fut chargé des
travaux géographiques, pour les côtes de la Nouvellc-Bretagne
et de la Nouvelle-Guinée.
A 2 heures après-midi, comme nous n ’étions plus qu’à 8
milles de la ¡lartie de la côte de la Nouvelle-Bretagne située
sur le parallèle du havre Ca rte re t, nous fîmes une station
durant laquelle on ue trouva ¡>as fond dans le détroit en iîlaiit
90 brasses de ligne. A cette distance, les terres de la Nouvelle-
Bretagne nous ont paru aussi couvertes de b o is , aussi peu
cultivées (|ue celles de la Nouvelle-Irlande; mais leur ¡lente
est moins escarpée vers les bords de la m er , bien qu’à l’intérieur
les montagnes atteignent une plus grande hauteur. En
ou tre , la côte ¡larait salue de dangers. Sur le parallèle de Vile
aux Cocos, nous donnons 25 milles de largeur au canal Saint-
Georges.
83.
%L
i '
%':
i-.: