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Dicraibic Enfin, à 7 heures 20 minutes, comme nous uous trouvions
I>ar le travers de l’de aux Perdrix, et à mi-clicnal en v iron , il y
eut calme p la t, et je fus bleu obligé de laisser tomber l'ancre
par 3o brasses, fond de vase, après 76 jours de navigation et
uue traversée d’environ dix-sept cents llcuos.
Nous remontâmes ensuite le lit du D cn v cu t, e t , le 20,
(A s tro la b e était solidement al'fourcliée à Sullivau-Cove, devant
les murs de la cité naissante de Hobart-Town.
L ’on conçoit que daus une traversée telle que celle d Am-
boiiie à Hobart-Towii, les vents, les temps, les coiiraiils et les
indications thcrmométriipies durent éprouver dc notables
variations; aussi sera-t-il jilus coiivciiablc de consulter a ce sujet
les tableaux des routes (pages 76 à 8 5 ). Durant les quinze jours
de relâche à Hobart-Town, le vent souffla babiluellement au
N .O . ou N .N .O . , souvent avec uue grande impétuosité; du
reste, il fit généralement assez beau, et quand le vent souillait
a l’E. et an N . E ., la température était fort agréable. Elle variait
du 10' au 20' degré à l ’air, et celle de la surface des eaux son
éloignait peu.
L'observatoire était établi sur la batterie Mulgrave.
La latitude, conclue d’une seule série de liaiiteurs circuni-
méridicmies du soleil, a é té ................................. 42° 5a' 34" S.
La longitude adoptée est la moyenne de
celles de d’Entrecasteaux et dc Flinders. . . . i 45° 4 i 35" E.
X X .
T R A V E R S E E D E I IO B A R T -T O W N A V A N IK O R O .
Le 20 j.anvicr, à 6 heures a 5 minutes du inatin, du haut des
m â ts , l ’on aperçoit le sommet dc file Pbilbp, daus le N. 42° O . ,
et peu après l ’île Norfolk. Une faible brise d’O. rend notre
marche trè s -len te, et ne me permet pas d’ajqirocher de ces
ilols comme je l ’aurais souhaité. Toute l’a^irès-midi, nous en
restâmes à 10 ou 12 milles de distance environ, et nous ne
trouvâmes point le fond jiar quatre - vingts brasses. Quoique
beaucoup ¡ilus petite que l’autre, l’ile Pliilli]) est jilus élevée.
Sur la p.irlie méridionale de Norfolk, on distinguait un massif
de ces beaux arbres qid ont re c u le uom àe A rauca ria excelsa.
La longitude obtenue par la marche moyenne de uos deux
montres, 11“ 38 et 8 3 , s’est trouvée de i 65° 42' E. jiour file
Norfolk, c’est-à-dire conforme à celle qu’ont adoptée H orsburgb
et Krusenstern, je ne sais d’après quelle autorité.
Le 2 1 , au ])oint du jo u r , nous revîmes les îles Norfolk et
Pbillip dans fO . , et elles ne cessèrent d’etre visibles dc dessus
le pont qu’à 8 heures, ([uand uous devions eu être éloignés dc
3o ou 36 milles.
Le 26, afiu de ne pas manquer f ile Matliew, je me proposai
de me ¡ilacer sur sou parallèle, bleu à fE . de sa position, puis
de laisser porter à l ’O. jusqu’à ce que je l’eusse i-encontrée.
Cette manoeuvre fut suivie d’un succès complet. A m idi,
uous avions atteint le ¡larallèle de 22° 34' S. et le méridien de
169° i 5' E . , et ne découvrant ricii dans toute la partie du N .E . ,
j ’avais laissé porter au N .O . ; tout à coup, à midi et demi,
M. Lottin et le jcuue Camiac ajierçurcnt dans l’O . , au travers
d’uue brume assez épaisse, uue ])ctile ile distante de 5 ou 6
lieues au plus. Nous nous dirigeâmes dessus; mais uue bande
d’eau tout à fait décolorée, qui se prolongeait de l ’E. à 1 0 .,
sous le vent à uous et à 2 ou 3 encablures au plus, me força
long-temps à manoeuvrer tantôt d’un bord, tantôt de l’autre ,
pour l ’éviter. Bien que ces eaux eussent tout à fait l ’apparence
de couvr ir un bas-foud, je ne croyais pas qu’il y eût du danger;
mais il ventait alors avec force, il eût été imprudent d’cxjioser