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l i Novembre 1826.
Un morne assez élevé forme cependant son extrémité S .E .,
le cap Wollamai.
L'ile Phillip forme avec la grande terre deux passages d’iné-
o-ales largeurs; la passe de l’E., entre la pointe Puissant et celle
des Philédons, se trouve réduite à un câble de la r g e u r , et l’on
est obligé de passer par 12 pieds ; un bateau peut seul s’y hasarder
; car elle est en outre obstruée par des bancs, et la marée y
occasionne un courant de 2 a 3 noeuds.
La passe de l'O. est entre le cap de l ’entrée sur la grande
terre, et le cap Grant sur l’ile Phillip. La distance entre les deux
est de 4 1/2 milles ; mais à 3 1/2 milles, dans le N. du cap Grant,
on rencontre l’extrémité S. d’un banc sur lequel la mer brise,
et qui va joindre la pointe des sables, réduisant la largeur du
passage à i i/4 mille.
Pour gagner le mouillage de t Astrolabe avec un vent favora
b le , il suffit de suivre la côte O. et N. de l’ile Phillip à 1/2
m ille ; on ne trouvera pas moins de 3o pieds, fond dessable,
et on laissera tomber l ’ancre aussi près que l’on voudra de la
pointe de l’Observatoire.
L ’Astrolabe était à environ 3oo toises de cette p o in te , par
55 pieds, fond de vase et coquilles; on avait alors les relèvements
suivants :
La pointe de la presqu’î l e ..................... N. 46“ O.
La pointe Puissant................................... S. 4 i E.
La pointe des Trois-Rochers.............. O. 3 S.
L ’Observatoire......................................... S. 3q O.
Pour prendre ce mouillage avec vent co n tra ire , 11 faut se
maintenir contre la côte de l'Ile Ph illip , et virer toujours avant
de relever la pointe de la presqu’île à l ’E. 24“ N. (du monde);
ou laissera de cette manière le grand banc dans l’O. Il y a quelques
bordées que l ’on pourra prolonger davantage à cause des Xovembr«
sinuosités du b an c , ce dont ou peut être averti par un homme
placé en vigie.
Quand on sera parvenu à relever la pointe de la presqu’île au
N., il faut, pour éviter le banc Eyriès, virer, avant de la relever,
au N. 45° O., et l ’on viendra ainsi mouiller à volonté près de
la pointe de l ’Observatoire.
On fera attention qu’au S. de la pointe Presqu’île il existe un
plateau sur lequel on trouve i 3 et 10 p ied s , vase, et qui
s’étend jusqu’à i mille de la pointe où le fond donne 3y et
40 pieds.
Si l ’on préfère attendre un bon vent ou le c a lm e , on peut
mouiller pa rtout, et même dans la ligne qui jo in t le cap Grant
au cap de l ’entrée : la sonde a rapporté une fois lo g pieds, et
toutes les autres fois moins de lo o pieds.
Le cap de l ’entrée est entouré d’un ré c if qui s’étend à 1/2
mille au large ; et près du cap Grant 011 voit plusieurs petits
îlots qui sont parfaitement sains.
Ayant été contrariés par le v ent en quittant le p o r t , uous
avons laissé tomber l ’ancre entre la tête du banc et le cap de
l ’entrée par 5o pieds, fond de sable et g ra v ie r ; on relevait
alors :
Le cap de l ’entrée, a u .............................................. S. 5 i° O.
Le dernier rocher de la pointe G r a n t ................ S. 24 E.
La pointe des T ro is -R o ch e r s ,............................... N. 74 E.
L e manque de bonne eau d o u c e , ou du moins la difficulté
de s’en pro cure r, est le plus grand désagrément de cette relâche;
nous faisions la nôtre à un puits creusé dans le sable auprès
de l’observatoire, et elle était légèrement saumâtre.
M. Guilbert rencontra un étang d’eau douce sur la partie E.
de l’ile P h illip , auprès de la pointe Puissant; mais les appro-
5o.