parut pas uu instant. Nous continuâmes notre route jusqu'à
2 milles (les récifs; puis,n ous dirigeant vers le S .O . , nous les
prolongeâmes au vent à la distance de 2 â 7 milles ; la brise
était in é g a le, la mer était un peu bouieuse, et nous avions
toutes nos voiles pour nous maintenir à une distance raisonnable
de la C(âte.
M. Guilbert détermina les points principaux des iles Bau-
beltbouap, Corror, Uruk tap el, Earakong, Pililew et Angour,
et quelques petits îlots qui n ’ont pas re(:u de nom. Les récifs
joignent les cinq premières, qui sont de moyenne élévation;
mais Angour, la dernière au S . O ., basse et bien boisée, paraît
entièrement dégagée des coraux.
A 6 beures du soir, nous étions à 12 milles daus fE . de la
pointe N. d’Angour ; nous courûmes des bordées toute la nuit
pour nous maintenir au vent ; et le 8 , au jour, nous revîmes
Angour à 7 milles dans le N .N .O . Nous fîmes route vers l'O.
pour nous placer sous son méridien; et à 7 heures T>y minutes,
étant arrivés dans cette position, nous mîmes en panne
pour faire une dernière station, puis nous fîmes route vers
le S .S .O .
Nous plaçons l ’extrémité méridionale des îles Pelew, qui est
la pointe S. d’Angour, par
Lat. N. 6” 55'.
Longit. E. i 3i° 45".
Les 18 et 19 ju in , nous revîmes les terres de la Nouvelle-
Guinée à grande distance dans le S. Nous faisions bonne route
pour venir reconnaitre les iles Mispalu et lier ainsi nos opérations
avec celles de l’année précédente.
Le 20, à 8 heures du matin, nous étions sur le méridien et
à 16 milles au N. de la pointe O. de la plus occidentale des
deux Mispalu ; on fit une sta tion , et M. Jacquinot observa des
angles horaires. Nous avons donné ci-dessus ( page 383 ) la i“'“
position définitive que nous avons adoptée pour cette station
principale de notre voyage.
A 6 heures du soir , la pointe E. de Waigiou nous restait au
S ., et dans le N .O . on apercevait quelques points culminants
des iles Aïou.
Le 2 1 , à 7 heures 28 minutes du matin, nous observâmes
des angles horaires, étant sur le méridien de la pointe Pigot;
Aïou-baba, la principale des îles du même nom, nous restait
alors à 1 7 milles dans fO .
Auprès d’A ïou-baba et dans fE .N .E . , nous reconnèimes les
iles Kapamouki et Rainy, Nous n ’eu approchâmes pas à moins
de 8 milles, et à cette distance elles paraissaient (dégagées de
tout ré c if; mais en continuant notre route au N .O . 1/4O., nous
accostâmes à près d u n mille les récifs qui entourent la partie
septentrionale du g ro u p e , et faisant route au N ., nous le prolongeâmes,
à cette distance, fespace de 12 milles, après quoi
il tourne vers l ’O. En dedans des récifs, nous déterminâmes la
position des îles Pop y, île de Sable, ile de l ’Est, ile Ronde,
îlots du Nord, et de plusieurs rochers détachés qui les accompagnent.
Toutes ces îles sont basses et boisées ; f ile Popy seule
est un peu plus élevée. Aïou-baba, la principale, peut avoir 6
ou 7 milles de circuit.
A I I heures, nous aperçûmes les iles Asia dans le N . 1/2 E.
à i 5 m ille s , et à midi nous nous trouvions entre elles et les îles
A ïo u , à I lieue de celles-ci et à 4 des premières. Nous fîmes
route vers le N . 0 .1/4 N. pour nous rapprocber des îles A s ia ,
qui nous ont paru basses et boisées.
A 2 heures 3o minutes, nous avons fait une station et observé
des angles horaires à 8 milles au N. des îles Aïou.
A 3 heures 3o minutes, nous étions à 7 milles au S .O . i /4 O.
des îles Asia; nous ne distinguions que trois îlots, rapprochés