N O M S M O Y E N S
L.ATITUDE. LONGITUDE. PAR LESQUELS LA LONGITUDE DES STATIONS
f STATIONS PRINCIPALES. A ÉTÉ OBTENUE.
! Amboine ( Fort Victoria.).............
S .
3° -il' 41" 125°
E .
49' 27" Résultat des moDtres u°® 38 et 83, à compter du méridien des ¡les Mispalu, en 1828,
oombiué avec les positions conclues dans les voyages de d'Entrccasteaux et dc
Duperrey.
Hod.vrt-Town (Tasmauic.).......... -42 53 34 145 4 35 Moyenne des longitudes données par les voyages de d’EuIrecasteaux et dc Flinders.
I. Erroxan (Nouvellcs-Hcbrides.). 19 31 20 167 45 57 Par nos deux montres n“ 38 et 83, à compter des méridiens dc Tonga-Tabou, en 1827,
et de Hobart-Town, eu 1828.
Havre d'Oc iu (!Ics Vanikoro.)... 11 40
y
2-4 164 31 47 Résultat des deux montres n"' 38 et 83, à compter du méridien de Hobart-Town, combiné
avec les longitudes de MM. d’Eulrecastcaux, Le Go.arant et Dillon.
UaiATA (île dc Goualiam.)........... 13 17
S .
49 142 17 44 Résultat de la montre u° 83, à compter du méridien de Hobart- Town, combiné avec le
résultat de la même m ontre, à partir du méridien des iics Mispalu , et les longitudes
des voyages de Malespina et de Lütkc.
GvIelx (lie Bourou ) 3 22 33 124 44 56 Par nos denx montres n°' 38 et 83, à compter du méridien d’Amboiuc.
1 Manado (îles Celebes. ) ................. 1 ^9 28 122 31 8 Par nos deux moutres n“' 38 et 8 3 , à compter du méridien d’Ambolne.
. Batavia (mouillage.)...................... 6 12 00 104 33 46 Par nos deux montres 38 et 8 3 , à compter du méridien de Manado.
: I le-de-France (Troo-Faufaron.). 20 19 19 55 9 49 Position adoptée par M. Duperrey.
C.Ar DEBosNE-EsrÉRANCE (lajclée) 33 55 13 16
0 .
4
11 Résultat dc la montre n° 38, à compter du méridien du rrou-Fanfaron.
Ile Sainte-Hélène (mouillage.). 15 55 00 8 8 P a rla montre n° 38. à compter du méridien de l’Ascension.
; I le de l ’Ascension (Sandy-B.iy.) 7 55 10- 16 43 50 Par la montre n° 38, à compter du méridien du cap de Bonne-Espérance (la jetée).
j Toulon (observatoire de lamarine. 43 23 3 35 27 Par une opération géodésique faite en 1818.
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D après l ’inspection du talileau précédent, il est facile devoir
que, pour asseoir la position des stations principales, nous
ons coin jiné entre eux les résultats obtenus jiar les iiavig.a-
eurs dont les travaux iuspirent le plus de confiance, en y joignant
fréquemment les résultats donnés par nos propres montres.
La nature active de nos reconnaissances nous a rarement
permis de longues relâches : aussi nous n ’avons guère pu faire
usage u petit nombre de distances lunaires que nous avions
mesurées. Ou sait que ces observations doivent présenter des
séries très-nombreuses, pour que leurs résultats puissent être
considérés comme définitifs.
Toutes les positions intermédiaires ont été assujetties aux
stations principales, par le transport du temps, eu faisant usage
es montres dont le mouvement a paru être le ],lus régulier,
pendant la durée de la traversée. II est arrivé quelquefois que
des considérations accidentelles ont modifié les différences de
méridien dues aux chronomètres, et nous aurons soin d’en
reiKlre compte dans l ’exposé de nos travaux bydrograpbi(|ues.
Quatre montres marines avalent été remises à notre disposition,
savoir ; les montres n» 26 et 38 de Motel, et les montres
n” 118 et 83 de L. Bertlioud.
Le 22 août 1827, quelques minutes après avoir été remontée, la
montre n» 26, qui avait servi pour les comparaisons, offrit, dans
la ip i i l le des secondes, uu mouvement extraordinaire d’accélération
qui indiqua qu’il y avait dérangement dans son mécanisme.
Depuis cette éjioque, on cessa d’en faire usage.
Le 25 septembre 18 2 7 , après une salve de 21 coups de canon
, le chronomètre n° 118 s’arrêta tout-à-coup. Remis en
marche, il s’arrêta régulièrement, par la suite, au bout de six
heures. Pour ménager les deux montres qui restaient en é ta t,
le n" 1 1 8 fut réservé pour les observations, en ayant soin de le
faire repartir chaque matiu et chaque soir avant de s’en servir.
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