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,Q2 VOYAGE DE L’ASTROLABE,
ment suivi sa manière d’opérer. Personne n’ignore que les reconnaissances
du capitaine G au ttle r , dans la Méditerranée et
la mer N oire, ont formé l’un des plus beaux monuments élevés
par la marine française à l ’h ydrographie depuis le commencement
du dix-neuvième siècle.
Nous avons cru d evo ir, en gén éral, borner nos cartes aux
matériaux qui ont été recueillis dans le voyage de l Astrolabe ,
les seuls dont nous puissions répondre. En e ffet, nous avons
toujours cru que les atlas des voyages de découvertes devaient
être considérés comme une suite de documents authentiques
offerts à l'h yd ro g rap h ie , et non pas comme des travaux vraiment
complets. Aux géographes du cabinet seuls il appartient
de coordonner ces matériaux, et d'en faire des cartes définitives.
Quelquefois, néanmoins, pour Vintelligence de la ca r te , ou
pour le coup d’oe i l , nous avons cru devoir ajouter à nos explorations
certaines parties dues à des travaux étrangers; mais
alors celles-ci ont été constamment distinguées par de simples
ligues au t r a it , ou bien par un relevé de côtes tout différent de
celui qui a été employé pour les résultats du voyage de
Il Astrolabe.
Afin qu’on p û t apprécier plus facilement et à la première
inspection les divers degrés de confiance qu’on pourrait accorder
à chacune des parties de notre tr a v a il, tous les points où
des observations astronomiques ont eu lieu, ont été signalés
sur les cartes par des croix ou des astérisques. Les croix indiquent
les stations des latitudes observées, les astérisques les endroits
où ont été observés des angles horaires. I l est évident
que les latitudes ou les longitudes des divers points dont nous
signalons les pos itions, pourront être regardées comme plus
ou moins exa c te s , suivant que ces points se rapprocheront ou
s’éloigneront du parallèle ou du méridien des lieux de l ’observation.
Enfin, pour qu’on pût aussi ju g e r plus perlinemment des
motifs qui ont dù nous por ter à nous approcher ou à nous
éloigner de certaines parties de la c ô te , nous avons dés igné ,
par de petites flèches de convention , la direction et l ’intensité
des vents qui ont régné au moment de notre passage. En cela ,
j'ai SUIVI l’exemple donné par le célèbre F lin d er s, et je laisse
à ceux qui uous suivront dans les mêmes lieux , le soin de faire
sentir toute 1 importance que ces signes peuvent avoir pour le
n av igateur, tandis que le commun des lecteurs, et même des
géographes, pourra les considérer avec indifférence,
L ’expbcation de ces signes se trouve en tête de la planche
n° 2 de l’atlas.
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