nombre de dents petites, pointues, et placées derrière
celles que nous avons comparées à des poinçons dans
le tableau générique. La langue est lisse ; le palais
rude; la mâchoire supérieure aussi avancée que lin-
Bezogo , ibid,
Pa gra, en Sardaigne.
Pagru , à Malte. '
Pagaro, en Ligurie.
Phagorio, dans plusieurs autres contrées d’ Italie,
Arboretto, à 4 ncône.
Arbum , en Dalmalie.
Merlsan, era Turquie.
Rothe brassem , el sock flosser, en Allemagne.
Zack brassera, en Hollande.
Hacke, sea brean , et red gilt-bead , en Angleterre.
Arroquero , au cap Breton. [
Sparus pagrus~i Linné, édition de Gmelin.
Spare pagre. Daubenton et Haiiy, Encyclopédie méthodique.
Id. Bonnaterre, planches de l’Encyclopédie méthodique.
Bloch, pl. 267.
Sparus rubescens, cute ad radicem pinnarum dorsi et ani in sinum
productâ. Artedij gen. 36, syn. 64.
O* tpovyfos. Arist. lib. 8, cap. l 3.
id. Ælian. lib. 9 , cap. rJ,pag. S17; et lib. 10, cap. 19.
Id. Athen, lib. 7 , p. 327.
Pagrus. Blin. lib. 9, cap. 16 ; et lib. 32 , cap. 10.
Pagre. Rondelet, première partie, liv. 5 , chap. i 5.
Phagrus, seu pagrus. Gesner, p. 656; et {germ.) fo l. 20, b.
.A kir ou. lib. 2 , cap. .8, p. i 5i .
Willughby, p. 3i2.
Raj. p • i 3i .
Jonston, lib. 1 , tit. 4 , 'cap. I , a. 4 , U 17 ,fig- r3,
Charlet. p. 13g.
Pagre. Valmont-Bomare, Dictionnaire d’histoire naturelle.
férreure; l’opercule garni de petites écailles, et composé
de plusieurs pièces.
- La couleur générale de cet osseux est blanchâtre,
avec des raies longitudinales très-nombreuses, étroites
et bleues, toutes les nageoires rouges, et une grande
tache noire de chaque côté, à peu près au-dessus de
l’anus. Mais la mendole offre un exemple remarquable
des changemens de couleur auxquels plusieurs poissons
sont sujets. Les nuances que nous venons d’indiquer
ne sont communément vives et très-distinctes
que dans les parties de la Méditerranée les plus rapprochées
de la côte d’Afrique, et vers le milieu de
,l’été ; elles se ternissent lorsque l ’animal fait quelque
séjour vers des plages moins méridionales; elles
s’effacent entièrement et se changent en une teinte
blanche, lorsque l’hiver a remplacé l’été : et n’oublions
pas de remarquer, en rappelant ce que nous avons
dit de la coloration des .poissons dans notre Discours
sur la nature .de ces animaux, que les couleurs des
mendoles sont d’autant plus variées, qu’une habitation
moins septentrionale et une saison moins froide
les soumettent à l’influence d’une chaleur plus intense,
d’une lumière plus abondante, et d’un plus long séjour
du soleil sur l’horizon.
Les mendoles sont très-fécondes. On les voit se
rassembler en foule près des rivages sablonneux ou
pierreux. Comme ces thoracins aiment à se nourrir de
jeunes' poissons, ils nuisent beaucoup au succès de
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