cette parure remarquable, ou par les nuances qui la
composent, ou par la distribution de ses teintes, que
Perça schrætser. Linné, édition de Gmelin. v
Persègue schrætser. Daubenton et Haüy, Encyclopédie méthodique*
ici. Bonnaterrey planches de l*Encyclopédie méthodique.
Perça dorso monopterygîo 7 lineis utrinque longîtudinalibus , nigrîs*
A rtedi, gen. 40 1 syn. 68.
Schraitser Ratisbonensibus. FFillughby , p. 335.
E a j. p. 144.
F/Ieiding- le . Pisc. Aust. t. 2.
Perça dorso monopterygîo, capite cavernoso aîepidoto aculeato, caudâ
sublunatâ , corpore liheari. Gronov• Zooph. 289.
Kram. Elench. p . 387, n. 5.
Schraitser. Schoeff. Pisc. Eatisb. 48, tab. tL^fig. 2.
Bloch, pl. 332 yfig. 1.
4 Holocentrus radufa.
Perça raduia. Linné, édition de Gmelin,
Persègue crénelée. Daubenton et Haüy> Encyclopédie méthodique.
Id. Bonnaterre, planches de l’Encyclopédie méthodique.
Labrus immaculatus, pinnæ dorsalis radiis decem spinosis. Amoenit»
acad. 1 9 p. i 33.
5 Holocentrus glianam. ^ '
Sciæna ghanam. Linné3 édition de Gmelin.
Forskael, Faun. Arab, p. So , n. 56. - ■
Sciène ghanam. Bonnaterre, planches de l’Encyclopédie méthodique*
6 Holocentrus gaterinus.
Sciæna gaterina. Linné, édition de Gmelin,
Forskael, Faun, Arab, p . 5o , n. 5<).
Sciène gateriue. Bonnaterre, planches de l ’Encyclopédie méthodique,
7 Holocentrus jarbua.
Holocentre esclave. Bloch, pl. 238, fig , 1.
Sciæna jarbua. Linné, édition de Gmelin.
Sciène gabub. Bonnaterre, planches de l’Encyclopédie méthodique«
Forskael, Fauri. Arab, p , 5o ? n. 5q.
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nous parcourons en vain un nombre immense d’espèces
différentes ; nous avons toujours sous les jeux un
assortiment,nouveau de couleurs et de tons. Aucune
espèce ne ressemble à une autre par la disposition,
par les reflets, par l’éclat de ses nuances. Et que l’on
ne soit pas étonné que les sept couleurs du prisme
suffisent pour produire, entre les mains de la Nature,
cette merveilleuse diversité. Lorsqu’on rappelle la
quantité prodigieuse de dégradations que chaque
couleur peut présenter, toutes les combinaisons qui
proviennent des mélanges de ces dégradations, em-
plojées deux à deux , trois à trois, quatre à quatre, et
fondues successivement les unes dans les autres, jusqu’à
ce qu’on ait épuisé toutes les différences que ces
rapprochemens peuvent faire naître; lorsqu’enfin on
multiplie tous ces produits par des quantités bien
plus grandes encore, par toutes les sortes de distributions
de nuances qui peuvent être réalisées , on
parvient à des nombres que l’esprit ne peut saisir dans
leur ensemble , don! l’imagination la plus vive ne
découvre qu’une portion de la série presque infinie,,
et dont on ne détermine toute l’étendue qu’en usant
de toutes les ressources que l’on peut devoir à la science
du calcul.
Le genre des holocentres va nous fournir de nouveaux
exemples de l’emploi qu’a fait la Nature , de
ces combinaisons de distributions uniformes ou différentes
avec des nuances diverses ou semblables. Le