5 8
de l’or et de la pourpre ; mais elle brille de la douce
clarté de l’argent et de l’azur. Le bleu céleste de son
dos se fond avec d’autant plus de grâce dans les reflets
Mus. Ad. Frid. 2 , p. 72.
Spare dorade . Daubenton et Hany, Encyclopédie méthodique.
Id. Bonnaterre, planches de VEncyclopédie méthodique.
Bloch, pi. 266.
Sparus dorso acutissimo, lineâarcuatâ aureâ inter oculos. Artedi,gen.
25, syn. 63.
O* xtVff*$?vç* Arist. lib. 1 , cop. 5 ; lib. 2 , cap. 17 ; lib. 4 , cap. 10; lib. 5 ,
cap. 10 ; lib. 6 , cap. 1 7 \ et lib. 8 , cap. 2, i 3, i 5 et 19-
Kpao-otpptf. Ælian. lib. i 3 , cap. 28 ; lib. 1 1 , cap. 33 5 et lib. 16, cap. 12.
Id. Athen. lib. 7 et lib. 8.
Oppian. lib. 1 , p. 7 , et lib. 3 , fo l . l 35, b.
Chrysophrys. Varron3 Rust. lib. 3 , cap. 3.
Au rata. Columell. lib. 8 , cap. 16.
Id. Martial. Epigr. lib. i 3 , 90.
Id. P lin. lib. 9 , cap. 16.
Id. Cuba, lib. 3, cap. 4 , fo l . 7 1 , b•
Id. P. Jov. cap. 1 1 , p. 68.
Id. Woiton, lib. 8 , cap. 174 , fo l . i 56.
Daurade. Rondelet, première partie, liv. 5 , chap. 2.
Aurata. Salvian. fo l . 174, b. 175.
Id. Gesner, p. 110, 128; et (germ.) f o l . 23, c.
Id. Jonslon, lib. 1 , tit. 3, cap. 1 , a. 8 , tab. 19 yfig- 2.
Id. Charl.p. 140.
Id. Willughby, p. 307.
Id. Raj. p. i 3i .
Aurata vulgaris. Aldrov. lib. 2 , cap. i 5, p. 171*
Sparus aurata. Gronov. Mus. 1 , n. 90.
Id. Hasselquist, It. 33q.
L a daurade. Duhamel, Traité des pêches, part. 2 , sect. 4, chap. 2 ,
a r t .i 7 pl. 11 , f g . 1.
Dorade. Valmont-Bomare j Dictionnaire d’histoire naturelle.
argentins qui se jouent sur presque toute sa surface,
que ces deux belles nuances sont relevées par le noir
de la nageoire du dos, par celui de la nageoire de la
queue, par les teintes foncées ou grises des autres
nageoires , et par des raies longitudinales brunes qui
s’étendent comme autant d’ornemens de bon goût sur
le corps argenté du poisson. Un croissant d’or forme
une sorte de sourcil remarquable au-dessus de chaque
oeil; une tache d’un noir luisant contraste, sur la queue
et sur l’opercule, avec l’argent des écailles; et une
troisième tache d’un beau rouge, se montrant de chaque
côté au-dessus de la pectorale, et mêlant le ton et la
vivacité du rubis à l’heureux mélange du bleu et du
blanc éclatant, termine la réunion des couleurs les
plus simples, et en même temps les mieux ménagées,
les plus riches, et cependant les plus agréables. Les
Grecs, qui ont admiré avec complaisance ce charmant
assortiment, et qui cherchoient dans la Nature la règle
de leur goût f le tvpe de leurs arts, et même l’origine
de leurs modes, l’ont choisi sans doute plus d’une fois
pour le modèle des nuances destinées à parer la jeune
épouse, au moment où s’allumoit pour elle le flambeau
de l’hjménée. Ils avoient du moins consacré la dorade
à Vénus. Elle étoit pour eux l’emblème de la beauté
féconde : elle étoit donc celle de là Nature; elle étoit
le symbole de cette puissance admirable et vivifiante,
qui crée et qui coordonne , qui anime et qui embel-
Hti, qui enflamme et qui enchante, et qu’un des plus