xliv TROISlfcME VUE DE LA -NATURE,
tâtions ordinaires les poissons pélagiens , les littoraux,
les fluviatiles, les cétacées, les lamantins, les phoques,
les ours marins, les hippopotames, les éléphans et
plusieurs autres animaux terrestres, les arrachant a
toutes les parties du globe, les réunissant, les mêlant,
les confondant, les soumettant au même sort, les a entassés
dans les mêmes cavités, recouverts des mêmes
débris, écrasés sous les mêmes masses, et immolés du
même coup.
Au reste, c’est au naturaliste entièrement consacré à
l’étude de la théorie de la terre, qu’il appartient principalement
de rechercher les causes auxquelles on devra
rapporter les résultats que nous venons d’indiquer.
Les zoologistes lui présentent les faits qu’ils ont pu
recueillir dans l’observation des organes des animaux,
et des habitudes qui en découlent; ils lui exposent les
conséquences que l’on doit tirer de ces formes, de cés
moeurs, de ces analogies, de la nature des habitations,
des gisemens des débris, de la séparation ou du mélange
des espèces, de l’altération ou de la conservation de
leurs traits principaux, du changement ou de la constance
de leur manière de vivre, de la température du
climat qu’elles préfèrent aujourd’hui, de la chaleur des
eaux hors desquelles on ne les trouve plus.
Nous tâchons de découvrir les inscriptions et les médailles
relatives aux différens âges de notre planète ;
c'est aux géologues à écrire l’histoire de ses révolutions.
HISTOIRE
HISTOIRE NATURELLE
D E S P O I S S O N S .
CENT NEUV I ÈME GENRE.
L E ^ S C A R E S .
Les mâchoires osseuses, très-avancées, et tenant lieu dé
véritables dents ; une seule nageoire dorsale.
P R E M I E R S O U S - G E N R E .
La nageoire de la queue, fourchue, ou en croissant.
ESPÈCES.
i . L e s c a r e s i d j a n .
[S car us sidjcmt)
C A R A C T È R E S.
Treize rayons aiguillonnés et dix rayons articulés
à la nageoire .du dos 5 sept rayons
aiguil lonnés et neuf rayons articulés à celle
de l ’anus; les denticules des mâchoires,
filiformes , et d’autant plus courtes
qu’elles sont plus éloignées du bout du
museau ; des raies longitudinales et ondula
lées. ‘
T O M E IV. 1