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de mer. On le trouve non seulement dans la Baltique
et dans l’Océan atlantique boréal, mais encore dans les
environs de Surinam et dans la mer Méditerranée,'où
l’on en fait particulièrement une pêche «abondante
auprès d’Orytana et de Saint-Antioche de Sardaigne:
11 paroît que sa grandeur varie suivant les côtes qu’il
fréquente, et vraisemblablement suivant la nourriture
qu’il peut avoir à sa portée. On en prend quelquefois
auprès de l’embouchure de la Seine , qui ont cinq, six
Pleuronectes maxillâ superiore longiore , corpore utrinque asperîs. oblongo , squamis Artedi , gen. 18, syn. 3a, spec. 60. pie u tone etc sole. Daubenton et H a v y E n c y c lo p éd ie méthodique. Id. Bonnaterre3 planches de VEncyclopédie méthodique.
BBloogc’chs,s opsl.. 45. Solea. Athen. lib. 7, p. 288. Id. Ovid. Halieut. v. 124. Id. Plin. lib. 9, cap. 16,20. Cuba, lib. 3, cap. 84, f o l . 90, a. IIdd.. Jobvu. gclaops.s u2s6. ,G pe.s n9e8r.,p . 666,667, 671,785, et (germ.) f o l . §3 , by55.
HSooluesat.o n, lib. 1, tit. 3 , cap. 2 , a. 2 , punct. 1 , p . 82. BuglosCsuhsa. r le t. p. 14S. W o t ton , lib. 8, cap. 167, f o l . 1S0. BSoulgel.o Rssounsd,e let) part. 1, liv. 11 , chap. 10. Buglossa, ys^iZvjej psloelae. a. T F illu g lb y ,p. 100 , tab. F , 7* Solea , Aldrovand. lib• 2, cap. 43 , p . 235, 255» , Pleuronvecetl ebsu sgololesas.u s. Schonev. p. 63. Brünn. Ich th yo l. Mass,il. p. 34 , n. 47.
Gronov. M us . I, p. 14, n. 37; Z o o p h . p. 74 , n . '25i . Solea squamis minutis. K le in , M is s . pisc. 4 5 V' » n.
BSoelleloan. , A q u a t• p. 147• B u y s ch, Theatr. çinim.p. 5y> tab. 20, fig . i3.
SBorliet.. Zoolog. 3 , p . 190,77. 7. Valmont - Bomare , Dictionnaire d histoire naturellef
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ou sept décimètres de longueur. H se nourrit d’oeufs
ou de très-petits individus de quelques espèces de
poissons ; mais lorsqu’il est encore très-jeune, il est la
proie des grands*crabes, qui le déchirent, le dépècent
et le dévorent. On le voit quelquefois entrer dans les
rivières. Le citoyen Noël de Rouen nous a écrit qu’on a
pêché ce pleuronecte dans les guideaux de la Seine,
auprès de Tamarvillej et il ajoute que, pendant l’été ,
le flot peut l’apporter jusque dans le lac de Tôt : mais
pendant l’hiver il se tient dans les profondeurs de
l’Océan. Il quitte le fond de la mer lorsque la belle
saison arrive. Il va chercher alors les endroits voisins
des rivages ou des embouchures des fleuves, où les
rayons du soleil peuvent parvenir assez facilement
pour faciliter l’accroissement de ses oeufs et la sortie
des foetus.
On le prend de plusieurs manières, On emploie,"
pour y parvenir, des hameçons dormans auxquels on
attache pour appât, des fragmens de petits poissons.
On peut aussi, lorsqu’une lumière très-vive est répandue
dans l’atmosphère, chercher auprès des côtes et
des bancs de sable, des fonds unis sur lesquels rien
ne dérobe les soles à la vue du pêcheur ; à peine ce
dernier en a-t-il découvert une, qu’il lance contre ce
pleuronecte un plomb attaché à l’extrémité d’une
petite corde, et garni de plusieurs crochets q u i, pénétrant
assez avant dans le dos de l’animal, servent à
le retenir et à l’enlever malgré les efforts qu’il fait
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