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attentive ne puisse nous dévoiler un phénomène
curieux et nous donner un plaisir et bien vif et bien
Perça fluviatilis. Linné, édition de Gmelin.
Persègue perche. Daubenton et Haïiy, Encyclopédie méthodique.
Id. Bonnaterre > planches de VEncyclopédie méthodique.
Eau71. -Suède. 332.
Milll. Frodrom. Zoolog. Danic. p. 46, n. 388.
Perche de rivière. Valmont-Bomare , Dictionnaire d’histoire naturelle.
Meiding, Icon. pisc. Austr. t. 5.
Perça lineis sex transversis nigris, pinnis ventralibus rubris. Artedigen.
^9 , syn- 66, spec. 74.
*H TtsfKr.. Aristot. lib. 6 , cap. 14.
Blin. lib. 9, cap. 16; et lib. 32, cap. 9 et 10.
Perça. Auson. eleg. Mosety. v. i i 5.
Cub. lib. 3 , cap. 66 , f . 86 , a.
Perche fluviatile. Rondelet, seconde partie, chap. 19.
Perça fluviatilis. VKotton, lib. 8 , f . i 5q.
Id. Salvian, f . 224, b. et 226.
Id. Gesner, p. 698, animal, p. Zo^y et (germ.) f . i f à , b.
Id. TVillughby, p. 291.
Raj. p. 97.
Perça fluviatilis major. Aldrovand. lib. 5 , cap. 33, p . 622.
Perça major. Schonev. p. 55.
Id. Jonston, lib. 3 , tit. 3, cap. j , p.^L^b , tab. 28, fig . in infima parte,
et tab. 29\,fig» 8.
Char le ton , p. 161.
Perça. Pétri Artedi Synonymia piscium, etc. auctore J . G. Schneider,
p. iô 3.
Perça dorso dipterygio, lineis utrinque sex, etc. Gronov. Mus. 1 , /?. 42,
n. 96 ÿ Zooph. p . 9 1 , n ..3oi.
Bloch y pl. 5z. *
Perça pinnis duabus, etc. K le in , Miss. Fisc. 5, p . 36, n. 1 , tab. I jfig ' 2*
Perça. Bellon, Aquat. p. 2q5.
Perça fluviatilis. Wulff. Ichthyolog. Boruss. p • 27, n. 33.
B rit. Zoolog. 3, 211.
Borstling, barschling. Marsig. Danub. \ , p . 65, 28 -,fig' a.
doux? et cependant combien peu d’objets nous con-
noissons encore, parmi ces productions si intéressantes
qui se présentent, sans cesse à nos regards ! quel grand
n o m b r e de preuves ne pourrions-nous pas offrir de
cette vérité, qui, n’accusant que notre indifférence, la
changera par cela seul en zèle courageux, et nous
promet pour l’avenir des jouissances si variées et des-
connoissances si utiles !
Contentons-nous de faire remarquer celle que nous
fournit le sujet de cet article.
La perche habite parmi nous; elle peuple nos lacs
et nos rivières ; elle est servie sur toutes nos tables :
qu’il est néanmoins bien peu d’hommes, même parmi
les naturalistes instruits, qui en aient étudié l’intéressante
histoire !
Tâchons d’en présenter les faits les plus dignes de
l’attention des physiciens; mais jetons auparavant les
yeux sur quelques uns des organes principaux de cet
animal remarquable.
La perche attire les regards par la nature et par la
disposition de ses couleurs, sur-tout lorsqu elle vit
au milieu d’une onde pure. Elle brille d’une couleur
d’or mêlée de jaune et de verd , que rendent plus
agréable à voir, et le rouge répandu sur toutes les
nageoires, excepté sur celle du dos, ét des bandes
transversales larges et noirâtres. Ces bandes sont inégales
en longueur, ordinairement au nombre de six,
et ressemblant le plus souvent à des reflets qui ne
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