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bouche assez grande, et des dents pointues. Sa mâchoire
inférieure est plus longue que la supérieure.
Chacune de ses narines n’a qu’un orifice. Son ventre
3 Sparus lividus.
Labrus livens. Linné, édition de Gmelin,
Labre plombé. Daubenton et JJaüy, Encyclopédie méthodique,
Id. Bonnaterre , planches de VEncyclopédie méthodique,
Mus. Adolph, Frid. 2 , p. 80.
4 Sparus clavierà.
A’wXoff y en grec, suivant Rondelet,
Iloch au , dans quelques départemens méridionaux de France,
Labrus varius. Linné 3 édition de Gmelin.
Labre clavière. Daubenton et ffciiiy, Encyclopédie méthodique•
Id. Bonnaterre , planches de VEncyclopédie méthodique,
Labrus ex purpureo, v iridi, cæruleo et nigro varius. Artedi, gen, 35,
eyn. 55.
Seconde espèce de scare. Rondelet, premiere partie, liv, 6 , chap, 3,
Scarus varius. Gesner, p. 832 pro 85a ; et (germ.) fo l , 7, p.
Aldrovand, lib, 1 , cap, 2 , p, 6.
Jonston, t. i 3 , 72..4.
JVillughby, p. 3o6.
Raj. p, 129.
5 Sparus niger.
Ikan cacatoea, au Japon,
Der schwarze papageyfîsh, par les Hollandois.
Der schwarz flosser, par tes Allemands,
The black fin , par les Anglois.
Labre noir. Bloch, pl. 285.
6 Sparus chloropterus.
De groene papageyvisch,par les Hollandois, au Japon.
Der grim flosser, par les Allemands.
Tlie green fin , par les Anglois.
E^bre à nageoires vertes. Bloch, pl. 288-
e s t très - long ; sa couleur générale est bruue; et sa
chair blanche, grasse et succulente.
Le spare rajonné vit dans les eaux de la Caroline.
Il a la lèvre supérieure extensible ; les deux dents
de devant plus grandes,que les autres 5 les côtés
pourpres; et.le ventre roux.
Le plombé appartient à la Méditerranée ; et sa longueur
n’est le plus souvent que de trois ou quatre
décimètres.
Il est difficile de voir un plus beau poisson que la
clavière. Ce spare brille de tous les reflets de l’émeraude
et du saphir, fondus dans des nuances noires
ou brunes, et dans les teintes les plus agréables de
l’améthjste et du grenat. Sa queue est couleur d’indigo.
Il a d’ailleurs la chair tendre, délicate et salubre.
Il étoit très-commun auprès de Marseille et d’Antibes,
du temps de Rondelet.
La tête et les opercules du spare noir sont dénués
de petites écailles ; la pièce postérieure de chaque
opercule présente une prolongation qui paroît comme
tronquée; chaque narine n’a qu’un orifice ; des conduits
terminés chacun par un pore ,, et destinés à, répandre
sur la surface de l’animal cette humeur huileuse
et gluante dont nous avons parlé si'souvent, sont
disposés en rajons autour de chaque ûeil. Cés canaux,
les opercules, le ventre et la queue, sont verds ; la
partie supérieure de l’animal est d’un rouge brun; les
pectorales sont jaunes ou brunes.
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