LE 'CENTOEEOL'OPH'E NEGRE' .
L e citoyen Noël de Rouen m’a envoyé un individu
'très-bien conservé de cette espèce que les naturalistes
ne commissent pas encore, et que sa conformation
singulièrê m’a fait inscrire dans un génre particulier.
'■ Ce ; poisson vendit d’ëtre pêché à Fécamp, où per-
'’spnne rie' s’est souvenu d’en avoir vu dé"semblable.
Les pêcheurs l’ont nommé le nègre, à cause flesa couleur
noire ; et nous avons cru dévoir adopter cette
dénomination spécifique.
,Ce pemrolqphe ’ .parvient au moins à Ja longueur
de trois décimé ires. Son museau est arrondi; sa mâchoire
inférieure plus avancée que la supérieure; l’orifice
de chaque narine double; le palais lisse, ainsi
que la langue, qui est libre dans ses mouvemens,
blanche, et légèrement pointillée de noir. Les yeux
sont très-gros ; les piquans placés entre la petite crête
et la nageoire dorsale, sont au nombre de trois, et
situés verticalement, ou dirigés en avant. Des écailles
très-petites, rhomboïdales et fortement attachées,
couvrent la tête, les opercules, le corps et la queue;
•mais celles qui revêtent la tête, ont des dimensions 1
1 Cen tro lo p h u s n ig e r .
a L e m o t centrolophe d é s ign e les p iq u an s e t la c rê te de la n u que j cenr*
trons en g re c 7 s ign ifie a ig u i l lo n , e t lop/ios, c rê te .
encore moins considérables que les autres , et une
figure peu déterminée. L’anale est très-basse, comme
la dorsale. La ligne latérale est fléchie vers lanus, au
lieu de suivre la courbure du dos*.
4 ra y on s à la membrane b ran ch ia le , du centrolçiphç nègre
1 7 à ch a q u e p e c to ra le .
6 à ch aq u e th o ra c in e .
2,1 à l ’ana le .
à 3 | la n a g e p ijÇ de la queue?