Le blancor a été vu par Commerson auprès des
rivages de la Nouvelle-France, pendant l’été de cette
contrée. Il parvient à deux ou trois décimètres de
longueur. Le dessus de la tête et du dos de ce poisson
est brunâtre; ses nageoires sont jaunes, excepté la
caudale, qui est noire et terminée par une raie
blanche, le haut de la partie antérieure de la dorsale,
qui est rouge, et le haut de la partie postérieure de
cette même nageoire, qui est noir. Ce lutjan a des
écailles alongées auprès de ses thoracines. Commerson
a écrit que la chair de ce poisson n’étoit ni mal-saine
ni désagréable au goût.
à Le perehot habite auprès des rivages de la Nouvelle-
Bretagne, et particulièrement dans le portPrasliu, où
Commerson jeta l’ancre avec notre célèbre Bougainville,
en juillet 1768. Ce poisson, qui parvient à peine
à la longueur d’un décimètre, et qui ne peut pas être
recherché pour la table à cause de sa petitesse, vit au
milieu des rochers, où il se cache parmi les coraux. 5 6 7 8
5 L u t j a n u s e l l ip t i c o - f l a v u s . '
A s p r o s u b r u b e n s ? t s e n iâ e l l ip t i c a o ç ü l i s p o n è c o n t i g u â . Commersony manuscrits
déjà cités,
6 L u t j a n u s s c a n d e n s . *
Perça scandens, par le lieutenant D a ld o r f f de Tranquelar .( Mémoire
communiqué par le chevalier Banks9 Actes de la société linnéenjie de
Londresj tom. 3 , p. 62).
7 L u t j a n u s e ï i æ to d o n o ïd e s »
8 L u t j a n u s d i a c a n t h u s .
* X ytitjanu s ç a j a n e n s i s .
Ælaneor., 2 IfOXÛ CÈ12ŸTKE Hosmar» i JfÛXO CXJVT/OE Oc<ütn*ÿu&