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parure. L’argent et le pourpre le décorent; et ces deux
nuances, distribuées par grandes places,rat opposées
l’ime à l’autre, presque sans tons intermédiaires,
donnent beaucoup d’éclat à sa surface.
Lés eaux du Japon sont celles dans lesquelles on a
découvert le mulat, qui n’a qu’un orifice à chaque
narine, non plus que le bîcolor, et dont la dorsale,
l’anale, les opercules et la tête sont revêtus de petites
écailles.
On doit remarquer sur l’aruset de la mer d’Arabie les
écailles striées et dentelées, la dorsale , qui se termine
en forme de faux, et la caudale, dont la couleur grise
est relevée par des taches jaunes et arrondies.
L’holacanthe deux-piquans a le corps plus alongé que
la plupart des autres poissons de son genre ; chaque
narine ne présènte qu’un orifice; la dorsale est échangée;
les nageoires sont, en général, d’un gris mêlé de
jaune. O11 l’a vu dans les Indes orientales.
Nous avons tiré le nom du géométrique, de la régularité
des figures blanches répandues sur sa surface. On
peut compter quelquefois de chaque côté de l’animal
jusqu a huit cercles concentriques, dont les quatre
intérieurs sont entiers; six ou sept bandes blanches et
sinueuses paraissent d’ailleurs au-dessus de la tête et
des opercules; de petites écailles couvrent les nageoires
du dos, de la queue et de l’anus; et une deiui-gaine
membraneuse garnit le dessous du piquant alongé de
l’opercule.
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