à la base des nageoires, particulièrement à celle deÿ
pectoi’ales et des thoracines.
Valentjn, Renard , Klein , Seba et Blocb, ont donné
chacun une figure de l’holocentre tigré. Ce poisson
des Indes orientales a la chair délicate. Sa tête est
longue et comprimée ; les dents sont pointues et inégales
; la langue est lisse, et le palais rude ; la couleur
générale est bleuâtre ; on voit une raie brune
passer au-dessus de chaque oeil, et s’avancer vers le
museau. Indépendamment des bandes transversales
•qu’indique le tableau générique, la tête, le corps,
la queue et les nageoires sont parsemés de taches
brunes, presque toutes arrondies.
Le Japon est la patrie de l’holocentre cinq-raies. Il
a la tête courte et comprimée ; un rang de dents séparées
l’une de l’autre, à chaque mâchoire; un grand
nombre d’autres dents serrées et placées sans ordre, à
la mâchoire supérieure, ainsi qu’au palais; la première
pièce de chaque opercule, échancrée de manière
à recevoir une sorte d’aiguillon tourné vers le
museau, et-attachéâ la seconde pièce, laquelle d’ailleurs
se termine en pointe membraneuse. La nuance
générale du poisson est jaunâtre ; et un rouge foncé
colore les nageoires.
Le nom du bengali annonce le pays dans lequel on
l’a pêché- Sa langue est lisse; mais son palais est hérissé
de dents courtes et menues. On trouve des dents
semblables à la mâchoire supérieure, à la suite d’une
rangée d’autres dents plus longues et recourbées que
l’on voit également à la mâchoire d’en-bas. La première
pièce de chaque opercule reçoit dans une échancrure,
et comme celle de l’holocentre cinq-raies, une sorte
de crochet ou d’aiguillon qui tient à la seconde pièce.
Par le moyen de ce mécanisme, l’animal, en ouvrant
la bouche, presse cette seconde pièce contre son corps,
de manière à clore très-exactement l’ouverture branchiale.
Une plaque dentelée est d’ailleurs placée au-
dessus de l’échancrure de cette pièce postérieure. Les
écailles sont petites et dentelées. Le jaune et le bleu
régnent sur les nageoires.
L’épinéphèle habite dans les eaux de la Jamaïque.
Ses yeux et ceux de quelques autres holocentres sont
voilés par une membrane transparente comme ceux
des murènes et de plusieurs autres poissons. Cette
conformation dans l’organe de la vue de ces holo«.
centres, avoit engagé Bloch à les comprendre dans
un genre particulier. Nos principes de distribution ne
nous ont pas permis d’admettre ce genre; mais nous
avons été bien aises de le rappeler, en donnant le nom
générique de cette petite famille à la première espèce
de ce groupe qui se présente à nous dans l’examen
que nous faisons des divers holocentres. L’épinéphèle
ale palais hérissé de petites dents; la langue lisse;
les-deux mâchoires garnies de dents assez courtes; le
ventre arrondi; l’anus plus voisin de la.tête que delà
caudale. Deux raies longitudinales et brunes s’étendent
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