lèvre d’en-haut extensible. On ne voit qu'une rangée
de dents à chaque mâchoire; il n j en a pas au palais.
La langue est à demi cartilagineuse, et un peu libre
dans ses mouvemens; mais la pointe en est cachée au-
dessous d’une petite membrane tendue à l’angle formé
vers le bout du museau par les deux côtés de la mâchoire
d’en-bas. Les jeux sont rapprochés l’un de
l’autre; les écailles qui recouvrent le corps et la queue,
lisses, et arrondies dans leur contour; les opercules
composés de deux pièces et terminés par un appendice
membraneux; les rayons de la dorsale dénués de fila-
mens. La caudale est arrondie; et la membrane qui
forme la vessie natatoire, est attachée au-dessous de
leptine dorsale.
Le eheilion brun est moins grand que le dore : sa
longueur ordinaire n’est que de trois décimètres. La
partie de sqn nauseau qui est aplatie, est assez courte.
Ses pectorales sont transparentes ; et son iris brille
d’un rouge de feu. Il a d’ailleurs les plus grands rapports
avec le doré *. *1
* 6 rayons à la membrane branchiale du cbeilion doré et du eheilion
brun..
23 rayons à la nageoire du dos.
11 rayons à chaque pectorale,
6 rayons à chaque thoracine.
i5 rayons à l’anale.
j 2 rayons à la nageoire de la queue.
CENT VINGT-QUATRIÈME GENRE,
LES POMATOMES.
L'opercule entaillé dans le haut de son bord postérieur,
et couvert décailles semblables à celles du, dos;, le
corps et la queue alangésj deux nageoires dorsales j,
la nageoire - de l'anus très-adipeuse.
E S P È C E . \ C A E A C T È K E S .
{Sept rayons aiguillonnés à la première dorsale
; trois entailles à chaque opercule; la
mâchoire inférieure plus- avancée que l'a
supérieure ; la caudale très-fourchue.