s 3 o H I S T O I R E n a t u r e l l e
été imaginé pour désigner la longueur et la forme du
second aiguillon de son anale, lequel a paru présenter
une petite image du fer d’une pique. Le palais de ce
thoracin est revêtu de dents très-petites ; ses jeux sont
un peu saillans ; la nageoire du dos est tachetée de
brun; les pectorales, les thoracines et la caudale sont
rouges ; l’anale est bleuâtre *.
La langue du lutjan selle est courte, épaisse et lisse, de
même que son palais ; la nuque est relevée ; la grande
tache noire placée sur le dos, et descendant dès deux
côtes de l ’animal, -comme une selle, s’étend d’autant
plus, a proportion des dimensions du poisson, que I * 6
7 -rayons à la membrane branchiale ida iiitjan écriture.
i 3 rayons à chaque pectorale.
I rayon aiguillonné et 5 rayons articulés à chaque thoracine.
15 rayons à la caudale.
18 rayons à chaque pectorale du lutjan chinois..
I rayon aiguillonné et 5 rayons articulés à chaque thoracine.
17 rayons à la nageoire -de la queue.
16 rayons à chaque pectorale du lutjan pique.
i rayon aiguillonné et .5 rayons articulés à chaque thoracine.
18 rayons à la caudale.
6 rayons k la membrane branchiale du latjan selle.
19 rayons à chaque pectorale.
i rayon aiguillonné et 5 rayens articulés à chaque thoracine.
16 rayons à la nageoire de la queue.
5 rayons à la membrane branchiale du lulja-n lieux-dents.
i 3 rayons à chaque pectorale.
i rayon aiguillonné et S rayons articulés à chaque thoracine.
10 rayons à la caudale.
l’individu est moins >eune et plus grand. Toutes les
nageoires de ce thoracin sont d’un gris bleuâtre. On
a pêché cet osseux dans les Indes orientales.
Le lutjan deux-dents habite dans l'Océan atlantique
boréal, et par conséquent dans une mer bien éloignée
de celle dans laquelle on a observé le lutjan selle. Il
n’j a qu’un seul orifice à chaque ngrine du premier
de ces deux poissons ; cette ouverture est très-proche
de l’oeil. Une tache noire marque la base de chaque
pectorale; chaque écaille montre une petite raie lon^
gitudinale, et d’un jaune pâle.