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 quelque  utilité  pour l’auteur  d’une méthode  ichthjo-  
 logique : c’est  que  dans  les  deux lames  dentelées  que  
 l’on  voit  auprès  de  chaque  opercule,  le  nombre des  
 dents  ou  pointes  augmente  avec  l’âge.  Nous  n’en  
 avons,  par exemple,  compté  que  six  dans  la  lame la  
 plus voisine de la pectorale, sur un jeune heptadactyle  
 dont la longueur n’égaloit pas encore deux décimètres,  
 et  nous  n’en  avons  trouvé  que-trois  dans la  seconde  
 lame, pendant que sur un  individu plus âgé et long de  
 plus de  quatre  décimètres, la lame située auprès de la  
 pectorale nous en a présenté  dix,  et l’autre lame nous  
 en  a offert cinq. 
 Commerson nous a  laissé une figure  du panthérin,  
 d’après  laquelle  on  doit  croire que  les  écailles  de  ce  
 poisson  sont  très-difficiles à  voir.  La  disposition  des  
 taches  de  cet osseux nous  a suggéré le nom que nous  
 lui avons  donné,  de même que nous  avons cru  devoir  
 employer celui de  rosmare  pour l’espèce suivante, afin  
 d’indiquer le  rapport  que donnent  à  ce  dernier holo-  
 centre  la  figure  et  la  disposition  de  ses  deux  dents  
 supérieures,  avec le  morse  rosmarus  ou  vache'm a r in e ,  
 dont  les  laniaires  supérieures sont  longues, tournées  
 vers  le  bas,  et au  nombre de., deux. 
 La  première  partie  de la  dorsale  de  cet holocentre  
 rosmare  est plus basse  que la seconde, et vraisemblablement  
 bordée  de  brun  ou  de  noir. 
 C’est  encore  Commerson  qui  nous  a  transmis  un 
 dessin  dé  ce  rosmare,  de  l’océanique,  et  du  saluioïde  
 *, 
 L’océanique a-, comme le rosmare, la première partie  
 de la nageoire du  dos moins haute que la  seconde, et  
 bordée  d’une  couleur  foncée.  Il  vit  dans  le  grand  
 Océan,  auprès  de  la  ligne  ou  des  tropiques;  et  c’est  
 aussi  dans  ce  grand  Océan  què  l’on  a  rencontré  le * 1 
 *  7  rayons  à  la membrane  branchiale  de  l’holocentre  rouge-brun.  
 16  rayons  à  chaque nageoire  pectorale. 
 18  rayons  à  la  caudale. 
 5  rayons  à. la membrane  branchiale  de  l’holocentre  soldado. 
 16  rayons  à chaque  pectorale. 
 1  rayon  aiguillonné  et 5  rayons  articulés  à  chaque  thoracine. 
 17  rayons  à  la  nageoire  de  la  queue. 
 16  rayons  à  chaque  pectoralexde  l ’holocentre bossu. 
 1  rayon  aiguillonné  et  5  rayons  articulés  à  chaque  thoracine. 
 17  rayons  à  la  caudale. 
 6  rayons à  la membrane  branchiale  de  l’holocentre  sonnerat. 
 17  rayons  à  chaque  pectorale. 
 1  rayon  aiguillonné  et  5  rayons  articulés  à  chaque  thoracine.  
 20  rayons  à  la nageoire  de  la  queue. 
 14  rayons  à  chaque  pectorale  de Pholocentre  heptadactyle. 
 17  rayons  à  la  caudale. 
 14  rayons  à  chaque  pectorale  de  l ’holocentre  panthérin. 
 10  rayons  à  chaque  pectorale  de  l ’holocentre  rosmare. 
 14  rayons  à  chaque  pectorale  de  l ’holocentre  océanique. 
 16  rayons à la  nageoire de  la  queue. 
 7  rayons  à la membrane  branchiale de  l’holocentre norvégien* 
 19  rayons  à  chaque pectorale. 
 1  rayon  aiguillonné et 5  rayons  articulés à chaque  thoracine. 
 16  rayons  à  la  caudale. 
 T O M E   IV,   S o