Il n’entre jamais dans les rivières -, on le prend avec
de grands filets, à une certaine distance des côtes de
la mer. On croit qu’il 11’a pas de temps fixe pour frayer;
aussi le pêche-t-on dans toutes les saisons : mais il est
plus gras et sa chair est plus succulente vers le commencement
du printemps ; il est aussi d’un goût plus
agréable quand il est un peu âgé ; et lorsque ces deux
circonstances se réunissent, il doit être d’autant plus
recherché, qu’il a très-peu d’arêtes. Sa tête est sur-tout
un morceau très-délicat. On le conserve pendant quelques
jours, en le faisant' frire et en le mettant dans
du vinaigre avec du poivre et de ï’afï ; ét' on péuf le'
garder pendant plusieurs mois , lorsqu’on l’a coupé
en tronçons, qu’on fa Salé, pressé, et séché ou mariné
avec du vinaigre, du cacao éf dû tamarfti. Quand
il est ainsi préparé , on le nomme Ilaravjade *.
L’on doit remarquer dans le stromaféê argenté
* 7 rayons â la membrane branchiale du stromatée gris.
20
29
20
à- chaque pectorale,
à la nageoire de l'anus,
à la nageoire de la çrueue.
7 rayons à la membrane branchiale du stromaféê argenté*.
24 à chaque pectorale.
38 à l'anale.
*9 à. la nageoire de la qjieue.
7 rayons à la membrane branchiale du stromatée noifv
16 à chaque pectorale.
36 à la nageoire de l’anus.
20 à la caudale.
l’ouverture des narines, qui est souvent en forme de
croissant, et l’organisation ainsi que la couleur des
nageoires qui ne renferment que des. rayons articulés,
et qui sont blanchâtres à leur base, et bleues à leur
extrémité.
Observez dans le noir, les dents qui sont un peu
plus fortes que celles du gris et de l’argenté, la double
ouverture de chaque narine, et les écailles, qui sont
mieux attachées à la peau que celles du stromatée
gris.