arrondies; le premier de ces deux instrumens de natation,
brunâtre, le second jaune, et toutes les autres
nageoires jaunâtres.
Le safga habite les mêmes eaux que le hober.
O11 pèche dans la mer qui arrose la Caroline, l’al-
burue, que Catesbj et Garden ont observé. Ce poisson
est remarquable par la conformation de sa première
dorsale, qui lie présente qu’un rajon aiguillonné, ainsi
qu’on peut le voir dans le tableau générique des
centropomes. Il montre à sa mâchoire inférieure cinq
ou six excroissances. L’échancrure de sa caudale est
peu profonde. Sa couleur générale est d’un brun clair;
et sa longueur, de trois ou quatre décimètres.
Le lophar a été pêché dans la Propontide, auprès de
Constantinople. Il a beaucoup de rapports avec le
hareng, et par sa conformation générale , et par ses
dimensions. Des sillons longitudinaux sont tracés dans
l’entre-deux de ses jeux. La base de la seconde dorsale
et celle de l’anale sont charnues, ou plutôt adipeuses.
Le dos est d’un verd brun; et l’extrémité de la
caudale, noirâtre.
Il est superflu de dire que l’arabique vit près des
rivages de l’Arabie. On voit derrière ses jeux trois
stries relevées et osseuses. La mâchoire supérieure est
armée de six dents longues, droites, et écartées l’une
de l’autre. On en compte huit d’analogues à la mâchoire
inférieure. La langue est lisse; mais le palais
est hérissé de dents petite«, déliées et très-nombreuses.
Les deux segmens de la caudale ont la forme d’un fer
de laneéj de mêrnç que les pectorales. Les dorsales,
les thoracines et l’anale, sont triangulaires. Toutes
les nageoires offrent d’ailleurs un brun mêlé de
jaune, excepté la première dorsale, qui est brune;
et une tache noire, bordée d’or, brille sur le milieu
de la queue *. *1 5
* 7 rayons à la membrane branchiale du centropome sandat.
j5 rayons à chaque pectorale.
y rayons à chaque thoracine.
22 rayons à la caudale.
y rayons à la membrane l^ranchiale du centropome hober.
i 5 rayons à chaque pectorale.
1 rayon aiguillonné et 5 rayons articulés à chaque thoracine.
15 rayons à la nageoire de la queue.
22 rayons à chaque pectorale du centropome alburne.
6 rayons à chaque thoracine.
19 rayons à la caudale.
16 rayons à chaque pectorale du centropome lophar.
1 rayon aiguillonné et 5 rayons articulés à chaque thoracine.
17 rayons à la nageoire de la queue.
14 rayons à chaque pectorale du centropome arabique,
i rayon aiguillonné et 5 rayons articulés a chaque thoracine.
17 rayons à la caudale.
5 rayons à la membrane branchiale du ceutropome rayé.
16 rayons à chaque pectorale.
1 rayon aiguillonné et 5 rayons articulés a chaque thoracine»
16 rayons à la nageoire de la queue.
T O M E i y . ° 4