équinoxial, où il a été observé par Commerson, qui
en a transmis une figure dans ses manuscrits, avec
un dessin du panthérin, et un dessin du brachion, que
l’on trouve l’un et l’autre dans les eaux où l’on pêche
le spare hémisphère. Ce dernier thoracin a la dorsale
et l’anale très-longues et très - larges ou très-hautes;
cette nageoire de l’anus est d’ailleurs parsemée de
petites taches.
La tète du méaco est comprimée ; et ses nageoires
sont tachetées de brun : le nom que nous lui avons
donné, rappelle une grande ville du Japon, et indique
qu’on le pèche dans les eaux de cette contrée, où
Thunberg l’a observé.
Quant au spare desfontaines, nous le dédions, par
la dénomination que nous lui donnons, à notre célèbre
et^xcellent ami Desfontaines, notre confrère à l’Institut
national, et notre collègue au Muséum d’histoire naturelle,
qui l’a trouvé dans les eaux thermales, pendant
son intéressant voyage en Barbarie. Le citoyen Desfontaines
a vu ce poisson dans les eaux chaudes des
deux fontaines de la ville de Cafsa au royaume de
Tunis. Ces eaux firent monter le thermomètre de
Réaumur à 3o degrés au-dessus de la glace,' dans le
mois de janvier, ou de nivôse, saison où, dans cette
partie de l’Afrique, la température de, l’atmosphère
varie pendant le iour de dix à quinze degrés. Ces eaux
chaudes sont fumantes, mais elles n’ont pas paru minérales
au citoyen Desfontaines; et lorsqu’on les a laissées
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