ip
onze ou douze décimètres, et l’étoilé, qui ordinairement
n’a que deux décimètres de longueur, forment
un grouppe particulier. Ils ont l’un et l’autre, au-devant
de la nageoire du dos, un aiguillon communément
tourné vers la tête, et caché sous la peau , au moins en
très-grande partie. Les écailles qui revêtent ces poissons
sont petites ; et ils paroissent préférer pour leur
nourriture l'es plantes marines qui croissent au milieu
des coraux ou des rochers, auprès des rivages arabiques.
Leur chair, au moins celle du sidjan , est
agréable au goût; cependant, comme des blessures
faites par les aiguillons de leurs nageoires ont souvent
été douloureuses et ont causé des inflammations assez
vives, on les a regardés comme venimeux *.
* ' i5 rayons à chaque pectorale du sidjan.
2 rayons aiguillonnés ( le premier et le dernier ) et 2 ou 3 rayons
articulés à chaque thoracine.
17 rayons à la caudale.
16 rayons à chaque pectorale de Pétoilé.
2 rayons aiguillonnés ( le premier et le dernier ) et 2 ou 3 rayons
articulés à chaque thoracine.
17 rayons à la caudale.
i 3 rayons à chaque pectorale de Pennéacanthe.
1 rayon aiguillonné et 5 rayons articulés à chaque thoracine*
22 rayons à la caudale.
5 rayons à la membrane branchiale du pourpré.
i 5 rayons à chaque pectorale.
6 rayons à chaque thoracine.
12 rayons à là caudale.
Le pourpré est bon à manger, de même que le
sidjan: mais ses écaillées, au lieu d’être petites comme
celles de ce dernier scare, sont très-larges ; elles ont
de plus une forme rhomboïdale, montrent une ciselure
en rayons , et ne sont attachées que foiblement à
la peau. On voit au-devant de ses narines un petit
trou et une sorte de barbillon ; ses opercules sont
dénués d’écailles semblables à celles du dos.