T R A I T É DES AIIBUES FRUITIERS.
La peau est fine, sensiblouicni velue, d'un rouge \if au soleil, et jaune
clair ilans l'ombre.
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La chair esi. fmc. fondante, d'abord blanche, rougissant bioniôt autonr
du noyau, et se marbrant ensuite de rouge presque partoui dans l'e-xtrènie
nialuriié, surtout du côté le plus frappé du soleil : elle ne se détache
pas aisément du noyau 5 cependant elle n'y adhère pas à la manière des
pavies.
L'<'au nous a paru sucrée et vineuse^ mais nous craignons que les
fruits que nous avons dégustés ne se soient trouvés dans un élat de trop
grande maturité. Nous n'y avons nnllenient reconnu le goût musqué
indi(]ué par Duhamel.
Le noyau est petit, très-gonflé, peu profondément rustique, à suture
fort large, terminé par une pointe très-courte, ou manquant absolument
de pointe. Ix>rsqu'on ouvre le fruit, le noyau paroit beanconj) jdus rouge
que la chair.
Cette (rès-joJie petite péciie étoit, comme nous l'avons dit, dans sa
plus grande maturité au 20 juillet i85o, quoique celte année fiU un
peu tardive. Si les jardiniei's de Monireuil la cultivoient, ils en lireroient
un gi-and profit à cause de sa précocité. Nous en avons Ihit plusieurs
greffes, alin de pouvoir la répandre et la faire mieux connoitre.