P E C H E R N A I N.
P E R S I C A . NANA : flore magno, pallido, gkodulis foliorum nullis;
f r u c t u serotino, pallido.
CE pocher ne devient guère plus grand qu'une géroflée; de sorte qu'on
ie cultive souvent en vase, pour le servir avec ses iruits sur la table.
Ses bourgeons sont gros, irès-courts et cliargés d'un gi-and nombre
de boulons, parce que les yeux sont extraordinairemenl rapprochés.
Aussi les feuilles sonl-elles nombreuses, pendantes, longues et étroites,
pointues, planes, d'un vert foncé, bordées de grandes dents aiguës et
dénuées de glandes sur le pétiole.
Les fleurs sont grandes, il est vrai, mais ni aussi grandes, ni aussi
colorées que celles de la madeleine b'ianclie, comme le dit Dulianicl ;
elles sont larges de 27 à 54 millinièlres (12 à i5 lignes), fort pdles,
ont les pétales étroits, distans; les filets longs, très-menus, et les andières
grosses, d'un ponceau foncé. Les noeuds des rameaux de cet arbre
étant très-rapprocliés, les fleurs le sont aussi, et forment des pompons
au bout des branches.
Le frnil mvirit rarement à Paris. Selon Duhamel, „ il est rond, assez
« gros et abondant relativement à la taille de l'nrbre : un de ces petits
a pèchci's, dont la lète n'a que 240 à 2-0 niillim. (9 ou 10 pouces)
„ d'étendue, porte quelquefois huit ou dix fruits, dont le diau^ctre est de
« 54 nùllim. (2 pouces), cl la liaulein' d'autant. Une rainure j)rofonde
„ le divise suivant sa hauteur, et se termine du côté de la (jucue à une
„ cavité serrée et peu profonde, et du coté de la tète à un enfoncenienl
,( assez considérable, dont le milieu, où l'on n'aperçoit point de mame-
<( Ion, se teint ordinairement de rouge vif l.a cliair se teint de la même
« couleur au]>rès du noyau à cette extrémité du fruit.