AMANDIER.
A M Y G D A L U S . LK
GENRE de la famille des rosacées, composé d'arbres et d'arbrisseaux à
feuilles simples et aliernes, et dont le caractère commun est d'avoir,
1." Un calice eu godei, divisé en ciiuj découpures ovales et ouvertes;
2.° Cin(| pétales obloiigs, échancrés au sommet, insérés à l'orifice du
calice ;
3." Une vingtaine d'étamines, insérées au même lieu cjue les pétales;
Un ovaire libre, ovale, soyeux, à une loge à deux ovules, surmonté
d'un style simple, rarement double, terminé en sligmate élargi,
écliancré hucraleinent ;
5." Un drupe ovale, aplati, soyeux, sec, contenant une, rarement
deux amandes, sans périsperme, et dont la radicule est dirigée vers le
soniiiiet du fruit.
I I I S T O T R E , USAGES ET C U L T U R E.
Le genre amandier contient un petit nombre d'espèces et quelques
variétés : il est originaire de la Perso, et craint d'autant plus nos liivers
rigoureux, <]u'il fleurit chez nous en févTÏer et mars, à peu près comme
dans son pays natal; c'est ce qui fait que ses fleurs sont si souvent moissonnées
par les gelées tardives. Tous les amandiers considérés comme
espèces par les botanistes, ont l'amande amère; les amandes douces sont
])rodnitos, selon eux, par les variétés. Quoique tout le monde mange
des amandes vertes avec plaisir, l'amandier est peu cultivé comme arbre
fruitier aux environs de Paris. I.es pépiniéristes le cultivent pour avoir
des sujets sur lesquels ils gi-eflènt leurs pêchers, et ils ju-éfèrent à cet effet
l'amande douce à coque dure.
Quand les fécondai ions croisées n'altèrent pas la qualité des fruits, les
amandes douces en reproduisent de douces; niais ou ne se fie pas trop
à ce moyen do reproduction : on préfère gi-eflèr un rameau dont on
est sûi- de l'espèce, plutôt que de semer cette es])èce. L'amandier aime au
reste une terre douc:e, légère, plus sèciie (ju'Iiumide, et qui ait de la pro