P Ê C H E CARDINALE.
P E R S I G A S A N G U I N E A, flore maguo, f m c t u crassitudinls medioe, violacelrufo,
carae sanguinco, de nucleo secedeate; petiolis foliorum eglandulosis.
CE pêcher ne devient pas fort gros, et il a besoin d'une bonne exposition
et d'une terre légère, pour que son fruit puisse acquérir un
volume et des qualités passables aux environs de Paris : il est au reste
très-fertile.
Ses bourgeons sont de petite et de moyenne grosseur ; ceux bien
exposés au soleil sont d'un violet obscur tirant sur celui des fruits;
et ceux qui restent dans l'ombre sont d'un vert pâle et sale : ils ont
les supports saillans, les yeux gros et obtus.
I-/es feuilles sont de moyenne grandeur, planes, d'un vert un peu
blond, surtout vers le lems de la maturité du Iruit, bordées de grandes
dents très-aiguës, la plupart surdentées une ou deux fois : sur les gros
bourgeons elles ont jusqu'à 17 centimètres (6 po. '/.) de longueur; mais
sur les branches à fruit elles n'ont que 10 à centimètres (4 à 5 po.).
En général, leur largeur est considérable eii raison de leur longueur :
ces deux diamètres sont en raison de deux à cinq. Ee pétiole est court,
canaliculé et absolument dénué de glandes ; il rougit quelquefois un
peu, ainsi que la nervure longitudinale eu dessous.
Les fleurs sont grandes et colorées à peu près comme celles de la
madeleine de Courson ; elles ont les pétales ovales, arrondis, portés
sur de très-courts onglets.
Le fruit est de moyenne grosseur, souvent comprimé sur les côtés,
aplati au sommet, où il y a un léger enfoncement, au milieu duquel
est, sinon un petit mamelon, du moins une petite tache jaunâtre qui
en tient Heu. Le sillon est peu profond, et quelquefois l'un des lobes