A V A N T - P E C H E BLANCHE.
P E R S I C A PB/ECOX: foliis profunclè dentatis, cglandulosis; flovcinagno,
pallido; fruciu pracoci, aibo, miiiori.
ARBRE de petite stature, et dont les bourgeons ne se eolorent pas ordinairement
au soleil; ils restent verts, et ont les yeux assez rapprochés
les uns des autres.
Les feuilles sont petites, lancéolées, les unes planes, les autres légèrement
creusées en gouttière, et plus ou moins plissées contre la nervure
moyenne : elles sont tontes dentées presque aussi profondément que les
mafjdeleines, et leur pétiole est cgaleuient dénué de glande.
Les fleurs sont assez grandes, presque blanches ou d'un rose très-pàle.
Les fruits sont très-petits, les uns arrondis, la plupart alongés, tous
terminés par un mamelon pointu, quelquefois très-long. Une gouttière
très-iuar(|uée s'étend sur un côté du fruit dcj)uis la queue jusqu'au mamelon
: dans quelques-uns elle s'étend encore sur une partie de l'autre
côté, mais elle y est beaucoup moins profonde.
La peau est fine, velue et blanche, même du côté du soleil, où cependant
on aperçoit une teinte de rouge fort légère, lorsqu'à la fin de juin
ou au commencement de juillet il y a des jours très-chauds.
La chair est blanciie, même auprès du noyau, fine et succulente: les
terres et les années sèches la rendent un peu pâteuse, et alors elle n'est
bonne qu'en compote.
L'eau est très-sucrée; elle a un parfum nmsqué qui la rend trèsagréable.
Son noyau est petit, presque blanc, ordinairement adhérent à la chair
par quelques endroits.
Celte pèche est la plus hâtive de toutes : elle mûrit quelquefois dès
le commencement de juillet. Il est bon d'en avoir à diflcrentes cxj)osilions,
afin que les plus tardives remplissent l'intervalle qu'il y a entre elles et
les espèces suivantes. Il faut la surveiller vers l'éjjoque de In maturité,
car les fournùs en sont très-friandes.
/ j v / / / / / / / v / r /Z/r/ir/t .
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