P A V I E TARDIF.
P E R S I C A SEROTINA : lîore parvo; fructu magao, niammoso, basi deprc
carne de Qucleo uou secedente,
ARBRE irès-vigoureux et difTicile à lenir en espalier, parce qu'il s'emporie
trop et se dégarnit du bas. Ses bourgeons sont d'un vert leiidi-e, tirant
uu peu sur le jaune dans l'ombre, et lavés de rouge violet du coté du
soleilj ils ont les supports élevés, les boutons gros, blancliàtres et souvent
triples.
Les feuilles sont longues de i35 à 162 millimètres (5 à 6 pouces), et
larges de 45 à 5o millim. (20 à 22 lig.), d'uii beau vert foncé, luisantes,
assez tourmentées, la plupart froncées auprès de la nervure, arquées en
arrière, bien étoU'ées, aiguës, et ayant la nervure moyenne blanche en
Le pétiole court et canaliculé, et muni de quelques grosses glandes
brunes et réniformes.
Les fleurs sont petites et assez colorées.
Le fruit est gros, comprimé sur les côtés, sensiblement rétréci vers la
base, divisé en deux lobes égaux par uu sillon d'un côté, et par un aplatissement
de l'autre, et terminé au sommet par un mamelon assez souvent
très-considérable; la cavité de la queue est très-étroite. Ce fruit a
près de 80 millim. (3 pouces) de hauteur sur autant de diamètre.
Sa peau devient plus jaune et moins blanche dans l'ombre que le pavie
de Pomponne : le côté du soleil se lave d'un beau rouge jiointillé sur les
bords ; elle est épaisse et quitte difficilement la chair.
La chair est plus jaune et moins ferme que le pavie de Newton j elle
est aussi moins rouge auprès du noyau, auquel elle adJière de toute part.
Son eau est plus abondante et nous semble meilleure.
Mûrit fni d'octobre, cl se conserve long-terns dans la fruiterie.