crurcs au sommet, plus colorées en dehors et à la circonférence que dans
l'intérieur. Les filets des étamines sont coudés ei convergens à la base,
de la hauteur des pétales, d'un rouge-violet foncé dans la jeunesse, pùle
dans un âge plus avancé j ils se lei-minent par des anthères Jn-unes assez
grandes, ovales, vacillantes, bilobées et biloculaires.
Le fruit est quelquefois assez arrondi et aussi gros que la madeleine
de Coursoii j mais le plus souvent il est un peu moins gi-os et prend
une forme plus alongée. Il a ordhiairement 6 centimètres (26 à 27 lig.)
de diamètre, sur 64 à 68 millimètres (28 à 29 lig.) de hauteur, marque
d'un côté par un profond sillon, qui divise le fruit en deux lobes saillans,
et qui forme un moyen enfoncement au sommet où l'on disdngue
à peine la place du style, Le côté opposé au sillon est aplati, et la
cavité de la queue est étroite et profonde.
La peau est épaisse, d'un vert jaunâtre dans l'ombre, d'un rougepourpre
très-vif du côté du soleil; elle quitte aisément la chair, et
son duvet produit un reflet roussàtre.
La chaire est blanche, fondante, succulente, rouge auprès du noyau,
et ordinairement un peu marbrée de rouge du côté le plus frappé par
les rayons du soleil.
Sou eau est abondante, sucrée, vineuse, relevée et très-agréable.
Le noyau est ovale-alongé, rouge lorsqu'on ouvre le fruit, plus large
en haut qu'en bas, obtus au sommet et se détacliani bien de la chair.
Cette pèche est une des meilleures. Les personnes qui les aiment
vineuses, la préfèrent à la madeleine de Courson qui la précède immédiatement,
et dont la maturité est indiquée par Duhamel vers le i5
septembre. L'année 1812 a été tardive; cependant nous avons remarqué
que le 26 août de cette même année, il ne rcstoit pas une madeleine
de Courson aux espaliers de la })épinicre du Luxembourg, et (ju'on n'y
voyoit plus que quatre madeleines à moyenne fleur, qui ont été cueillies
le 29 dans leur dernier degré de maturité.
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