cultivée à la pépinière du Luxembourg; nous l'avons suivie pendant
plusieurs années; elle éloit parfaileiucnt conforme à la description de
Duiiamel, mais nous n'avons pas cru devoir la peindre ou en conseiller
la culture, parce qu'elle ne mûrissoit pas Lien; elle mollissoit et se fendoil
dans la première huitaine d'octobre, et tout son mérite consisloit
à répandre alors une odeur de reine-claudc et d'abricot
Quant à la rossaniie, nous ne pouvons mieux faire que de copier ce
qu'en a dit Duhamel.
« La pêche de rossanne ou rosanne est évidemment une variété de
(, l'alberge jaune j ses feuilles sont un peu jilus larges et souvent froncées
„ auprès de la grande nervure.
„ Ses fruits sont un peu plus gros, oi'dinairement plus arrondis et
(( moins hàtils. Ils sont de même divisés par une gouttière très-marquée
B sur un côté, et même assez sensible sur une partie de l'autre côté
« au-delà du mamelon. A la tete on remarque un petit enfoncement
„ ou aplatissement, du milieu duquel s'élève un mamelon dont la base
„ a près d'une ligne de diamètre et la hauteur autant; il se termine en
„ pointe très-aiguë.
Cette pèche mûrit du 6 au 20 septembre à l'exposition du cou
chant. "