TRAITE DES ARBRES FRUITIERS.
sur de courts onglets. Les étamines, moins longues que les pétales, sonl
de la hauteur du style.
Le fruit est beau, bien arrondi sur son diamètre, sensiblement déprime
à la base et au sommet, marqué d'un sillon étroit qui le divise
d'un côté en deux lobes à peu près égaux. Sa liautcur est d'environ 56
millimètres (2 po.) et son diamètre de 68 millimètres (2 po. %).
La peau, couverte d'un duvet peu considérable, est d'un blanc un
peu jaunâtre dans l'ombre, tandis que la partie exposée au soleil prend
un peu de rouge assez brillant, mais pas très-dense : on remarque sur
ce rouge des points cendi'és, à la loupe, et argentins, à l'oeil nu.
La chair est blanche, serrée, très-ferme, un peu coriace même.
L'eau, assez abondante, est sucrée, mais peu relevée.
Le noyau adhère à la chair de toute part 5 il est très-gros, bien
gonflé, rustique et terminé par une pointe émoussée.
Le fruit, d'une très - médiocre qualité, selon nous, mûrit dans la
première quinzaine de septembre. Duhamel dit que son eau est trèsvineuse
et que son noyau n'est pas gros. Nous avons jusqu'ici vu à peu
près le contraire. Au reste, le pavie madeleine est estimé confit au sucre
ou au vinaigre.