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ï K A I T É D E S A R Ji R E S F R U I T I E R S .
drape et souveiil gommeux : sou brou s'ouvre longiiuclinalement du
côlé qui n'est pas convexc, et découvre une coque ii bois leudre,
sur laquelle on rcmar<]ue des trous par où pussoient les libres
qui l'unissoient au brou. Celte coque a dans sou épaisseur, uu
réseau de grosses fibres que Ion dégage aisément, parce que lu couche
exiérieui-e est plus tendre que l'intérieure, et qu'on la déiruit en
la frottant entre les doigts.
lAnnande est grosse, blanche, excellenie : elle est mûre et se détache
de l'arbre vers la fin d'août.
Cet amandier est un de ceux qui méritent le plus d'être culiivés,
quoique sa fleur soit un peu sujette à couler. Souvent les vieux arbres ,
dit Duhamel, produisent des fruits dont la coque est assez diue, mais
cependant beaucoup moins que celle des amandes communes.
Voici comment Duhamel explique la fomiatiou des coques tendres
dans les amandes. « Le noyau, dit-il, est formé comme celui des
« autres amandes de deux tables parallèles, dont l'intérieure est mince
« et assez solide 5 la table extérieure est plus épaisse, mais si fragile,
« que dons un transport un peu long, le frottement des amandes
« les unes contre les autres la réduit en poussière. Elle se forme
« longtems après la table intérieiue-, de sorte que si, vers la mi-août,
« on enlève le brou de ces fruits, elle s'en distingue à peine , et s'enlève
« en même tems. C'est ce retardement de sa production qui empêche
« son endurcissement. »