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A M A N D I E R COMMUN. DCI.
ÂMYGDALUS COMMUNIS, tmctu pan-0, piitam;™ duro,
embryone diilcl.
CET amandin- est le plus répandu dans les jardins. Il eroît très-promplemcnt,
et a l'avanlage d'élever facilement sa tête i une grande hauteur,
et par ce moyen de ne porter aiieun préjudice aux autres plantes qui
croissent près de lui. Ses rameaux ne prennent jamais une bien grande
étendue, et quoif|u'iis affectent une direction assez ouverte , ils ne
peuvent former qu'une tctc de moyenne grosseur.
Ses bourgeons sont souvent lavés de rouge du côté du soleil, et d'un
vert tendre du côté de fombre; on en trouve aussi qui restent tout verts,
et d'autres qui sont comme marbres de grandes taches rougeâtres.
Les boutons à fi nit .sont coniques, pointus, dirigés en dehors, à écailles
peu serrées et bordées de blanc ; ils sont ordinairement solitaires sur les
petites branches à fruit, mois deux à deux ou trois k trois sur les gros bom--
geons ; dans ce dernier cas, celui du milieu est souvent un bouton à bois.
Sur les jeunes arbres les feuilles ont ]usqu'.i i8 à 30 centimètres (S po.)
de longueur; mais sur les arbres formés elles dépassent rarement 9 centimètres
(5 po.); elles sont lancéolées, terminées en pointe aiguc, glabres
et luisantes, d'un vert un peu pale, bordées tic dents arrondies souvent
inégales ; la nervure longitudinale est très-saillante en dessous ; les latérales
sont nombreuses et peu prononcées. Ces feuilles sont attachées
par im pétiole long de 18 ii aa millimètres (8 à 10 lig.), qui a le plus
•souvent son canal borde de rouge et deux petites glandes vers le sommet.