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T R A I T É DES A R B R E S F R U I T I E R S.
M A D E L E I N E DE COURSON. DM..
P E R S I C A . C U R S O N I A , flore m a g n o , fructu paululiun compi-esso ,
coi'tice rubro.
LA nécessité d'établir des points de rapports ou des petits groupes dans
les genres nombreux dont les espèces sont très-difTiciies à caractériser,
a fait réunir sous le nom de madeleine plusieurs pêchers qui se ressemblent
par la grandeur des dents de leurs feuilles, el qui se dilTérencient
ensuite entre eux par d'autres caractères tirés principalement
de leurs fruits. ISous croyons devoir mettre à la tête de celte petite
tribu la madeleine de Courson, parce qu'il nous semble que les dents
de ses feuilles sont ]>lus grandes que celles des espèces suivantes.
Celle-ci est un arbre vigoureux qui donne beaucoup de bois, et qui
donneroit peu de fruit, dit Duhamel, si on ne le chargeoit pas à la taille.
Ses bourgeons sont forts, se teignent d'un rouge-violet assez vif du
côté du soleil, et ce rouge est iinement marbré de petits points cendrés.
Les feuilles sont longues de 12 à 18 centimètres ( 4 à 6 p o . ) , d'un
vert luisant, bordées de J^randes deiUs algues surdentelécs^ le pétiole est
très-court, canaliculc, de la couleur du bourgeon.
Les ilrnrs sont larges de 3 à 4 centimètres ( 1 2 à i4ligOî
assez foncé; leur calice est campanule, ponctué, jaune et mielleux en
deilans, rouge dans sa partie su{)érienre , à cinq divisions ovales,
ouvcrles, légèrenient cotonneuses. Les pétales sont en ca-nr, entiers au
sonuuet, rarement échancrés, portés sur un onglet très-court, marqués