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moyen enfoncement, dans lequel s'élève un très-petit mamelon, terminé
par uiie pointe desséchée. Le sillon se dessine au sommet du truit par
un irait jaune qui dépasse l'ombilic de quelques lignes.
La peau se déuiche aisément de la chair; elle est d'un vert jaunâtre
dans l'ombre, et d'un rouge-brun très-foncé du côté du soleil : ce rouge,
en s'afibiblissant et en devenant plus pur, forme des points nombreux,
qui diminuent peu à peu en teinte foible sur le jaune. Le duvet n'est
pas épais, et il paroît roux sur l'endroit le plus rouge du fruit.
La cliair, d'abord blanche, prend un petit oeil jaunittre dans la maturité,
et rougit beaucoup auprès du noyau : elle est très-fondante, remplie
d'une eau sucrée excellente et un peu vineuse.
Le noyau, très-gros, profondément rustiqué, se détache très-aisément
de la chair.
Cette belle pèche mûrit vers la fin d'aoîit, et précède la grosse Mignonne,
de laquelle elle diffère par sa couleur plus foncée, par sa vinosité
et par les glandes peliolaii'es de ses feuilles, qui sont réniformes.
C'est la véritable Pourprée hâtive de Duhamel. Elle a été cultivée jusqu'à
présent dans l'Ecole du Jardin des plantes sous les noms de Sanguinole,
n." 667, et de Transparente ronde, n." 648 : ce qui, depuis
trente ans que cette Ecole distribue des greffes dans toutes les parties
de l'Europe, aura jeté bien de la confusion dans la nomenclature.
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