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P E R S I C A ACGENSA; glaïululls foliorum globosis; flore metlio; fructimagoo,
came flavescenlc.
Nous n'avions pas eu d'abord l'intention de figurer ce fruit, comme
on peut le voir d'iipros oc que nous avons dit à l'article alher^e jaune;
mais considérant qu'il est ordinairemeni plus gros et qu'il uiiiril une
quinzaine de jours plus lard, que môme l'arbre en a encore quelquefois
un mois après que l'autre n'eu conserve plus aucun, nous avons |)ensé
c[u'nne diflérence aussi grande dans l'époque de la malurilc étoit plus
avantageuse dans l'économie domestique qu'une différence dans la forme,
dans la couleur et même dans la saveur, et nous nous sommes décidés
à le peindre.
Qiiaiit à l'avant-ptVlie jaune de Dulianiel, nous n'avons ]>as pu la
découvrir 5 si elle se lut j)résentée à nous dans nos recherrlics, nous
l'aurions certainement reconnue, puisque, selon cet auteur, elle est moins
grosse que la Double de Troyes et qu'elle a un gros mamelon recourbé
au sommet. Quoique Duliamcl n'indique pas l'époque de sa tnaluritc,
on doit pi'csiuncr que c'est une pèche luUive, puisqu'd la place après la
Double de ïroyes.
Duliamel décrit encoi'e en quatre lignes, sous le nom de pavic albei'^e,
une pèclio à chair jaune, adhérente au noyau, qu'il a trouvée en .Augoumois,
où elle est excellente, et qu'il a apportée à Paris. Pi'obablement
que celte ])èche n'aura pas conserve aux envii'ons de Paris les bonnes
qualités t|u'elle avoit dans l'Angouniois, et que la culture en aura été
abandonnée; car on ne la trouve pas plus que la [)réccdenle, ni chcv.
les pépiniéristes, ni dans les collections. I..es personnes (}ui onl eu occasion
d'en manger en Angoumois, en font grand cas : elle y mûrit vers la lin
de septembre.
Eulin la jaune lisse, (jtii est mie ([uatrièmc pèche à chair jaune, éloit