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A M A N D E S U L T A NT
AMYGDALUS T E N U I S , IVuctu magiimulims mcdia-, putain
(rngili, cmbiyone diilcibsiriio.
C'EST plus pour nous conformer à l'usage que pour toute autre raison,
que nous conservons le nom d'ainaude sultane; car l'amande qu'on designe
sous ce nom dlflere si peu de l'amande des dames, que nous les
regardons comme une seule vl même espèce. Le lerrain, l'âge des arlircs,
peuvent produire (pK'lcpies différences fugitives, qui s'évanouissent et reparoissent
de tems eu tems, mais sans caractères s ^aillan
L'amande qu'on nous donne ici sous le nota d'amande sultane, est
un peu plus petite que l'amande des dames, et l'arbre qui la produit
a souvent des ovaires à doux slyles. La coque, également lendre, se
brise facilement entre les doigts, et l'amande a la même douceur et la
même bonté, c'est-à-dire qu'elle est excellente.
A J M A N D E P I S T A C H E.
AMYGrD ALXJS MINOR, fmctu parvd, [mlamiiie l'ragili, embryonc
duki.
On distingue ircs-bien celle-ci de la précédenle. L'arbre est j)lus petit,
droit, très-ranieux; ses bourgeons soni d'un vert jaunâtre, tacheté de
roux; il a les lèuilles lrès-petites, étroites, longues scult^ment de 54 à
80 millimèfrcs (2 à 3 pouces), lisses et luisantes.
Ses fleurs sont belles, larges de millini. (18 lig.), à pétales croisés,
écbaiicrés au sommet, et devenant d'un ronge violet vif sur l'onglet.
Le bas des filets devient, aussi d'un rouge violet vif.
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