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A B R I C O T COMMUN.
ARMENIACA C O M M U N I S fiuctu magno, paululurti coraprcsso,
l u t e s c e n t e , embij-one amaro.
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INous convenons bien que l'abricotier coniniuii est le plus grand et le
plus vigoureux des abricoliei's, mais nous ne convenons pas avec Du-
Ii.iinel qu'il soil aussi très-fertile, s'il nous est permis de le comparer
aux autres; nous croyons, nu cotilrairc, (ju'il esl un de ceux qui cliargent
le moins, el nous n'avons pas encore rcrnanpié qu'il soit moins
sensible aux gelées tardives, qui seules décident ordinairement de l'abondance
ou de la disette d'abricots, car les fleurs, ou du moins les boutons
à fleurs, sont toujours nombreux chaque année sur les abricotiers.
Celui-ci a les feuilles planes, grandes, d'un beau \ert, presque loulcs
figurées en coeur, souvent j)lus larges que longues, terminées en pointe
courte, obtuse ou aiguë. Les deuls, inégales et arrondies, sont j)lus
petites que dans l'abricotier-p^cber ; le péliole est aussi plus court,
rouge et muni de glandes en nombre indéterminé.
On compte sur les brandies à fruit juscju'à cinq boulons à fleurs qui
entourent un bouton à bois dans lu même aisselle. En général, les
fleui's des difïcrcntes espèces d'abricotiers offrent peu de différences
entre elles et conséqncnnncnt peu de movcns de les distinguer : celles-ci
sont de moyenne grandeur, s'ouvrent en soucoupe et s'arrondissent bien;
elles ont les divisions calicinales finement dentées, les pétales munis d'un
onglet très-étroii, el les filets des étaniines plus menus et moins divergens
que dans l'abricotier-pèclier.
Le fruit est de la grosseur de l'abricût-pèche; mais il est moins aplati,
ne se colore pas autant, et surtout ne devient [)as galeux de même.
L'écliantillon de notre dessin a été pris siir un arbre de vingt ans, soumis
à la laille et en plein vent. Ses li-uits avoient S-'i millimètres (2 pouces)