
-que fai eu o-ccafîan de diiïequer, avoit vingt-huit
dents 5 favoir ,
Huit incifives,
Quatre canines,
Huit petites molaires ,
Huit girofles molaires. ( V . D . )
Les dents canines ne font pas plus grande*;,
à proportion, que celles de' l'homme. ( B u jfori.)
Dans l’anima J que M. Daubenton a décrit fous
le nom de m a g o t , les dents canines font en partie
beaucoup plus confidérables. A J a vérité le
pithèque dont j’ai fait la difleétion étoit jeune > cir-
.confiance qui a pu influer dans cet individu fur
le volume f e l’acçroiflement des dents canines.
2.3 , 30 f e 3 2. L e s vertèbres du. c o l 3 du dos & des
lombes en général. 11 y avoit dans l’individu que
fa i difîequé, fept vertèbres cervicales, douze
dorfales , f e fept lombaires.
32 , 3 } » L e s vertèbres des lombes en particulier.
La première vertèbre des lombes avoit deux apo-
phyfes tranfverfes allongées comme une petite
côte.
3 9 ,4 0 ,4 2 , 4 4 3 f e 48. L e s os de la poitrine en
g é n é r a l, le (lernum , le s côtes. La poitrine eft très-
comprimée fur les côtés ; mais le cône qu’elle
forme eft moins aigu en devant 3 -que dans la
plupart des quadrupèdes. Le lternum- eft très-
. «étroit. Il eiLcompofe de fept noeuds 3 fans compter
le cartilage xiphoïde. Il avoit deux pouces
onze lignes de longueur depuis le haut jufqu’au
cartilage xiphoïde 5 trois lignes & demie de
largeur dans fa partie fupérieure , & deux lignés
feulement dans fon milieu.
Lés côtes étoient au nombre de douze, huit
vraies & quatre fauflfes de chaque côté.
Les faulies côtes fe terminoient en devant par
un long cartilage. ( V . D . )
N°. 37. L e s os du bajjfîn en général. La fymphife
du pubis a } comme dans les autres linges , & en
général dans tous les quadrupèdes, une grande
étendue 5 d’où il fuit que lés mufcles qui s’infèrent
à cette, région ont plus^ de largeur que dans
l’homme. En total le baflïn du linge eft comme
celui des quadrupèdes ; fon plus grand diamètre I
eft l’antero - poftérieur. (F . D . )
47. L e s cartilages d es côtes Jlernales. Les cartilages
des deux dernières vraies côtes font très -
rapprochés} leurs extrémités fe touchent f e font
placées entre le cartilage xyphoïde f e la fep-
tième pièce du fternum. ( V . D . )
73. La ro tu le. La rotule étoit plus étendue
de haut en bas que dans l’homme } elle étoit
aufli plus concave ou plus échancrée dans la
face poftérieure i afin d’embralfer exa&ement le
genou , qui eft conftamment plus convexe enlevant
dans les linges que dans l’homme* ie jarret
étant continuellement à moitié fléchi dans
ces animaux- D . )
74. L e tib ia . Le tibia étoit très-convexe en
devant} cette convexité fe remarquoit dans les
trois quarts fupérieurs, & même prefque dans
la totalité de cet os. ( V . D . )
y S • L e péroné. Le péroné étoit légèrement
enfoncé vers le tibia dans fa partie moyenne.
F O N C T I O N D E U X I È M E ,
f I R R I T 4 B I L I T É.
J ai difleque les mufcles de cet animal avec
un grand foin. Leur hiftoire convient aux muf«»
cj.es de la plupart des finges proprement dits.
1 yfpn eft le feul qui fe foit occupé du même
objet en traitant des mufcles de l’efpèce de finge
appelle orang-outang. Ceux qui parcourrontles def
criptions füi^ntes, fe convaincront facilement
que nul anatomifte ne s’eft livré à ce travail
avec autant d’étendue que je l’ai fait.
N°. 142. R é g io n I. Calotte ojfeufe du crâne. Le
mufcle occipito-frontal eft très-pâle f e peu exprimé.
( F ^ D . )
N°. 14S. R é g io n jîlJ S e c t io n V . Intermaxil.
taire. Le mufcle buccinateur eft à'--peu-près forme
comme dans l’homme, û ce n’eft ou’il eft
beaucoup plus étendu.
Qn doit y diftinguer 1°. Une portion inter-
maxillaire , qui eft en général très-lâche -, i v Une
( T d °) très‘miDCe J qui “ veloppe l’abajoue.
' S i, *S4 & iyy. R é g io n . III. S e c t io n I.
Auriculaire externe. Le mufcle fupérieur ou rele-
v'eur de lauricule eft très-fort. 11 fe continue
avec l’occipito-frontah { F D .
S e c t io n . II. Zîgomatlco-maxîlUùre; & Se c t io n
III. Temporale. Les mufcles maffeter & crota-
phite ne préfehtent rien de particulier. ( V . D : )
N°. 1 }7• R é g io n IV. L e col. S e c t io n . I. Cu-
ranée.Le peaucier eft un mufcle très-étendu dans cet
animal; il recouvre toute la face , le col , le moignon,
de l’épaule, la partie antérieure de la poitrine
& une portion du dos. Sur la face il-eft
compofé de différents plans , parmi lefquels
on remarque fur-tout ceux qui de l'os maxillaire
fupérieur & de l’arcade zigomatique s’étendent
vers la lèvre fupérieure & vers l’angle des
lèïresj §5 ceux qui montent obliquement de l'an-;
ele de ü mâchoire* vers celui des lèvres : il fe
la it entre ces faifeeaux, des entrelacemens très-
compliqués , & il réfulte de cette ftrufture, en
confidétant les mufcles de la face , que le finge eft
très éloigné de l'homme.
On remarque dans le peaucier deux lames,dont
une s’attache à la mâchoire inférieure, & l’autre
fe continue fur l’abajoue, en recouvrant le buccinateur
vers l’angle des lèvres.
Le peaucier eft très - charnu dans le co l; il
eft compofé de fibres rayonnées q u ife dirigent
obliquement vers la mâchoire. Sut 1 épaulé , la
poitrine & le dos ; il eft prefque membraneux.
( F D . j
i j S . R é g i o n IV. S e c t i o n I I . Sternale.
1°. Le fterno-cleido-maftoïdien eft un mufcle
à-peu-près femblable à celui de l’homme.
Il en diffère feulement en ce- qu’il eft tout-à-fait
féparé en deux portions. Il y avoit un mufcle fter-
no-maftoïdien & un cleido-maftoïdien. Les attaches
étoient les mêrhes que dans l’homme.
i 5.. Le fternô-thyroïdien & le fterno- hyoïdien
s’attachent fort bas fur la face interne du
fternum. L à , ils font confondus enfemble & ils
ne commencent à fe féparer qu’ au bas du col
pour fe porter à leur .deftination ; le fterno-thy-
'roidien s’attache aux parties latérales du bord
fupérieur du cartilage thyroïde, & le fterno-hyoï-
dien s’ attache à la partie moyenne de l’os hyoïde.'
5°. L’omo4iyoïdien eft à-peu-près femblable ;
à celui de l’homme, fi ce n’eft qu’on n’y remar- ’
que pas l'interfection tendineufe qu’on voit fut
celui de l’homme.,
| Les deux fterno hyoïdiens montent très rappro-
chés l’un de l’autre , f e l’omo-hyoïdien femble
fe confondre avec- eux à la partie antérieure
de l ’os hyoïde. ( V .D . ) •
N ° . 1 59. R é g i o n IV. S e c t i o n III. Styloïdienne.
i . Le ftylo-hyoïdien eft long & très-grêle. _ Il
pafle fur le tendon du digaftrique. Il n’eft point
percé par ce tendon 5 mais une légère expansion
aponevrotique réunit ces deux mufcles dans
le lieu-de leur contait. La partie antérieure du
petit tendon du ftylo-hyoïdien gliffe fur la poche
thyroïdienne.
2. Le mufcle ftyloj-pharyngien eft cou rt, f e peu
confidérable.
3. Il y a lin mufcle qui s’attache à l ’apophyfe
ftyloïde par une aponévrofe. C e mufcle s’étend
de-là vers l’angle de la mâchoire 5 il devient
charnu- dans cette région. Parmi fes fibres, les
unes s’ étendent vers les côtés de la langue, les
autres fe portent vers les parties- latérales voi^
fines du pharynx. C e mufcle tient lieu du fty-,
lo-glofle,& peut-être duftylo-maxillaire. ( K.D. )
N e. 160. R é g io n . IV. S e c t io n I V . M a x illa ir e
inférieure 1. Le digaftrique eft un mufcle très-
grand } fon ventre antérieur eft fur-tout très-large.
Les deux mufcles digaftriques fe rapprochent l’ un
de l’autre vers la partie moyenne de la mâchoire ,
f e ils recouvrent entièrement les thyro-hyoïdiens.
Une oponévrofe fe détache de chaque mufcle
digaftrique-, fe fe dirige vers la partie moyenne de
l’os Hyoide.
2o.Lemilo-hyoïdien eA à-peu-près iprmé comme
dans l’homme, fi ce n’ eft qu’il eft un peu plus élevé
} il paroît aufli que ce mufcle eft beaucoup moins
charnu : il eft d’une ténuité extrême.
3°. Au-deftiis de ce-mufcle fe trouvent le ge-
nio-hyoïdien f e le génio gloffe, qui font comme
dans l’homme. ( V D . y
N ° . 1 SS & R é g io n VII. S e c t io n II.
f e S e c t io n III. Les mufcles du globe de l ’oe il
font parfaitement analogues à ceux de l’homme.
(F-.D.)
N % 180 , 181} 182 f e 183. R é g io n IX f e
X. Thorackique antérieure & tkorackique latérale.
i ° . Le mufcle grand peétoral recouvre toutes les
.vraies côtes , les trois premières fa u fl es & le cartilage
xiphoïde. Il fe termine par une aponévrofe
courte fur le mufcle grand oblique du bas-ventre.
2q. Le petit pe&oral s’attache aux troifième, quatrième
f e cinquième vraies côtes , en comptant
du haut en bas ent r e le fternum f e la pointe
du mufcle droit du bas - ventre.
3°. Le grand dentelé eft un mufcle très-grand f e
applatti, qu’x>n peut divifer en deux portions. La
partie inférieure préfente des digitations comme
dans l’homme $ mais l’antérieure monte le long
des apophyfes tranfverfes des vertèbres cervicales
, auxquelles elle s’attache, jufqu’à la première 5
c ’eft cette portion , qui peut fuppléer, jufqu’à un
certain point, l’angulaire ouïe releveurpropre de
l’omoplate (*) : cette portion cervicale du grand
dentelé fe trouve dans le cheval f e dans la vache,
mais elle né monte pas aufli haut.
40. Le fealène eft comme dans l’homme.
Tout le long de l’infertion cervicale f e
coftale du mufcle grand dentelé fe trouve un
(*) L'oyez plus loin, la defeription du mufcle occipico-fcapulaire, qui relève aufli l’omoplace.