
i o z i . l e eoecum. l e cæcum étolt gros & bof-
fêlé comme l'inteftin colon. Il avoit un pouce
deux lignes de longueur 5 fa circonférence et o it
d'un poûce^üx lignes à l ’endroit le plus gros ,
& feulement de dix lignes dans fa portion la
plus étroite. ( M . Dau bent oh. )
1024. L'appendice vermiforme. Il n'y avoit
point d’appendice vermiforme. ( ibidem. )
' 1025. L e colon. V o y e z le no. io n .
1026. L e rectum, Voyez le n°. 1012.
S E C T IO N H U I T I È M E .
103 2. L e grand épiploon. L'épiploon avoit peu
d'étendue, { i b i d e m .y
S e c t i o n n e u v i è m e .
_• 1046 8c 1047. L e f o i e en géné ral ; f a p o f t i o n ,
f i s lobes.. Le foie s'étendoit prefqu'autant à gauche
qu'à droite. I l avoir un pouce fix lignes de
longuear, un pouce neuf lignes de largeur , &
deux lignés & demie dans fa plus grande épaif- ■
feur.
Il étoit compofé de trois grands lobes & d'un
petit. Le plus grand de tous fe trouvoit placé à
droite ; il avoit à fa racine un long appendice ,
qui eft le petit lobe. Le lobe gauche étoit un
peu plus petit que le droit. Le lobe moyen avoit
à-peu-près la même grandeur que le gauche, &
il étoit divifé en deux parties par une fciflure
dans laquelle palfoit le ligament fufpenfeur.
C e vifcère étoit d'un rouge très-pâle , tant en
dedans qu'au-dehors.
Il pefoit un gros & deux grains. ( M . D a u -
benton. )
1054. L a v é feu le du fie l. Il n'y avoit point I
de véfieule du fiel. ( ibidem. )
S e c t i o n d i x i è m e .
Ioé8- L a raie en g én é ra l; f a f o rm e , & c . La
rate étoit fort allongée & fort étroite. Elle avoit
un pouce une ligne de longueur , deux tiers de
ligne d’épaiffeur dans le milieu , une ligne de largeur
dans fon extrémité inférieure 3 & feulement
une demi ligne dans l'extrémité fupérieure.
C e vifcère avoit trois faces , deux internes &
une externe > il avoit à-peu près la même largeur
dans toute fon étendue, excepté dans l'extrémité
fupérieure , qui feterminoit en pointe. Il étoit un
peu tuberculeux i fa couleur étoit d'un rouge alfez
v i f ati'dehors 8c plus pâle au-dedans. Il pefoit
un grain 8c demi. (M * Daubenton.)
S e c t i o n o n z i è m e . 1
1076. L e pancréas en général ; f a p o ft io n 3 fa
fo rm e . Le pancréas étoit fort large dans le milieu
& plus étroit à fes extrémités, dont l ’une abou-
tiffoit à la rate & l'autre au duodénum. ( M . D a u -
benton. )
F O N C T I O N S E P T I E M E .
L je s S e c r é t i o n s *
S e c t i o n d e u x i e m e .
J toi. L e s reins en général ; leur p o ft io n , leur
fo rm e , & c . Les reins étoient prefque ronds
& placés l ’un vis-à-vis de l'autre.' Us avoient fix
lignes de longueur, cinq lignes de largeur & trois
. lignes un quart d'épaiileur. ( M . Daubenton. )
1110. Leurs papilles. L'on n'y diftinguoit point
de mammelons. ( ibidem. )
1112. L e ba-ffinet. Le baflinet avoit très-peu
d'étendue. ( ibidem. )
F O N C T I O N H U I T I È M E .
G é n é r a t i o n .
1 1 30. L e s f e x e s en général. M. Edwards rapporte,
dans fes G la n u r e s , un exemple qui prouve
que ces petits animaux pourrojent peut-être fe
multiplier dans les contrées méridionales de l’Europe
5 ils ont, d it- il, produit des petits en Portugal
( B u f fo n ). Us en ont produit aufii à Paris
chez M. de Nefle. (• Fr. D . )
S e c t i o n t r o i s i è m e .
1191. L e s grandes lèvres de la vulv e. Les grandes
lèvres étoient grofifes & faillantes. ( M . D a u benton.
)
1200. L e gland au clito r is . Le gland du clitoris
étoit fitué à la commilfure antérieure delà
vulve. ( ibidem .)
1229. U orifice interne de la matrice. Je n'ai
point vu de rétréciffement qui marquât l'orifice
interne de la matrice. ( ibidem, )
1235 & 1241. L e s cornes de lamatrice ; f e s trompes.
Il n'y avoit point de cornes. — L e s trompes
étoient très-déliées & longues de fix lignes. ( ib i dem.
)
1 246. Les, règles , ou écoulement périodique. Les
femelles ne font pas fujettes à l'écoulement périodique.
( B u ffon . )
1247. V o v a ir e en g é n é ra l, fa fo rm e . Les ovaires
avoient une forme ovoïde très-allongée j leur
furface étoit très-unie. ( M . Dau benton. )
F O N C T I O N N E U V I È M E .
N t I T R I T i O N.
S e c t i o n p r e m i è r e .
1303. L a L a lla t io n en général. Dès que les petits
font nés, ils s’attachent fortement aux tettes
de leur mère. Quand ils font un peu grands, ils
fe cramponnent fortement fur. fon dos ou fur fes
épaules , & , lorfquelle ell lalfe de les porter ,
elle s’en débarraffe en fe frottant contre la muraille.
lorfqu'elle les a écartés, le mâle en prend
foin fur le champ , 8c il les lai£fe grimper fur fon
dos pour foulager la femelle. ( B u ffon. )
S e c t i o n d e u x i e m e .
1319. L e s alimens en général. M. Ed wards dit
(Glanure s , pag. 17.) que l'un de ceux qu'il a vus ,
8c qui étoit des plus vigoureux , fe nourrifloit de
plufieurs fiibftances , telles que'des bifeuits, des
fruits , des légumes, des infectes, des limaçonsj &
qu'un jour, étant déchaîné, il fe jetta fur un petit
p.oiffon doré delà Chine qui étoit dans un balfin,
qu'il le tua & le dévora avidement : qu’enfiiiteon
lui donna de petites anguilles, qui l’effrayèrent
d'abord en s'entortillant autour de fon c o u , mais
que bientôt il s'en rendit maître & les mangea.
(B u ffo n .')
E S P È C E Q U A T R I È M E .
L e M a r i k i n a .
L e MARiKiNA.Buff. hilt. nat. X V . 108, p. 1 6 . ,
Le Petit Singe Lion .• Cercopithecus e x albo
fia v ica n s , fa c ie i circumfer.entiâ fa turate ru fâ. Briff.
regn. an. p. 200. n. 11.
C a llith r ix (Rosalia) c api te p i lo fo , fa c ie i cir-
cumferentia pedibujque rubris. Erxleben, fylt.
reg. an. cl. 1 , g. 6 , efp. 4 , p? 60.
S im ia ( RoSAÈlA ) caudata imberb is3 capite p ilofo
; fa c i e i circunferentiâpedibufque rubris , ungui-
bus Jubulatis . Linn. fylt. nat. 12. I. p. 41. n. 26.
G É N Ê R A L I T É S.
Ï j E finge dont je donne ici la defeription eft
originaire du Bréfil ( Buffon 6’ Erxleben ) , particulièrement
du Maragnon & de Cayenne ( B u f f
o n . ) » Il paroit être d’un tempérament un peu
’» plus robufte que les autres fagoùrns, car nous
” en avons vu un i dit M . de Buffon, qui
” a vécu cinq ou fix ans , avec Ta feule atten-
• ” tion de le garder pendant l'hiver dans une cham-
” bre ou tous les jours on allumoit du feu » .
Le marikina eft affez vulgairement connu fous
le nom de finge-lion ( M M . de B u ffon D a u b en -
ton; ) t parce que fa face eft entourée de longs,
poils commé celle du lion au milieu de fa crinière
( M. Daubenton.) U a la queue lâche, non-
prenante ( M . de Buffon. ) U n'a qu'environ huit
ou neuf pouces de longueur en tout ( B u ffon
& E r x le b e n .) L'individu que M. Daubenton à
examiné avoit neuf pouces cinq lignes de longueur
depuis le bout du mufeau jufqu'à l’anus.
La circonférence du corps étoit de deux pouces
huit lignes dans le c o u , & de quatre pouces
! huit lignes fous les bras. C e t individu avoit été
garde long-tems dans l'efprit-de-vin avant qu'on
le ^diftequat j ce ft a lui feul qu’il faut rapporter
^ous les détails que j’ai inférés dans ce tableau
. d’après M. Daubenton.
F O N C T I O N P R E M I È R E .
O S S I F I C A T I O N.
S t c t i o n p r e m i è r e .
3 & 4 ‘ L a tête en général. La tête eft ronde.
C Bu ffon & Erx leben. ) M. Daubenton en a pris
les dimenfîons ians qu'elle fût décharnée, & il
a trouvé qu'elle avoit deux pouces une ligne de
longueur, depuis le bout du m u fe au jufqu'à l'occiput
j fa c ir c o n fe r e n c e - é to it de quatre pouces trois
lignes entre les yeux & les oreilles , d e .t ro is pouces
une ligne au-de.ffous d es y e u x & de deux
pouces deux lignes dans le bout du mufeau. Il
y avoit fept lignes de diftance entre le bout'du
mufeau & l’angle interne de l’oeil , & quatre Ü-.
gnes d’intervalle entre les angles des yeux. ( M .
D au ben ton . )
i l . L a fa c e en général. Le mufeau eft gros
\C M M . Daubenton ( i E r x îéb 'en ) a court & prefque
arrondi j le nez eft large & p lat. les yeux éloignés
1 un de l’autre & féparés par une éminence-
qui rendoir le nez plus élevé à fon origine que
dans le refte de fon étendue ( M. Dau benton. )
Voyez d’ailleurs les nos. j & 4.
i 6- i« c o c c y x .’ La queue eft prefqu’une fois
plus longue que la tête & le corps pris ;enfem-
ble c B u ffon. ) M . Daubenton dit Amplement
qu’elle étoit plus longue que le corps dans l ’individu
qu’il a examiné ; fa longueur étoit d’un
pied cinq lignes, ( V . D .' )
49. Les extrémités en général. Lés pieds & les
mains étoient très-longs.( M . D a u b e n to n . )