
S e c t i o n d i x i è m e .
1068 Se 1071- L a rate en general ; f a p o fit io n ;
f a fo rm e ; f e s rapports avec Fefiomac St avec l'é piploon
, 6 c. La rate eft petite , & placée obliquement
derrière l'eftomac, contre les côtes gauches
; elle eft attachée d'une manière lâche à l'é piploon
8c au Commet du rein. Sa forme eft
celle d'une pyramide à trois faces, & applatie ;
elle eft étroite dans le milieu & fe terminé en
lpatule dans fes extrémités. ( P a lla s. )
S e c t i o n o n z i è m e .
1079. L e pancréas ; fo n conduit excréteur 7 le
lieu de f o n ouverture. V o y e z ci-deffus n°. 1066.
F O N C T I O N S E P T I È M E .
L s s S e c r é t i o n s .
S e c t i o n p r e m i è r e .
1091. L e s glandes conglobées. Les glandes axillaires
font très-analogues au thymus. Elles font peu
volumineufes, elles ne pefoient toutes deux en-
femble que trois grains.
Les glandes lymphatiques qui étoientfituéesfur
les parties latérales du cou , étoiènt beaucoup
plus confidérables que les précédentes ; elles pe-
foien t, étant toutes réunies, vingt-un grains. .
Dans le pli du jarret on trouve une petite
glande lympathique , qui reffemble à la glande
axillaire. "
Enfin fur les parties latérales du corps , on
obferve de chaque côté un f i le t vafculaire ( i ) très-
délié , qui monte depuis Laine , & fe termine à
une petite glande qui n’eft pas plus grolfe qu'une
graine de pavot.
En général on trouve dans le corps du fapan
un grand nombre de glandes analogues au thymus,
comme on en voit en abondance & d’un
très-grand volume, fous les aifFelles & fur les
côtés du cou , dans les animaux qui font endormis
pendant l’hiver .5 la feule différence qui
diftingue fous ce rapport le fapan d’avec ces animaux,
confifte en ce qu’il a ces glandes plus petites.
{ P a l la s .)
S e c t i o n d e u x i è m e .
3 G94. L e s capfulés renales ; leur fo rm e , & c. Les
capfules renales ont une forme oblongue & cy-
Iindrique. Elles font jaunes j leur longUeitu eft
d’environ deux lignes 5 elles ne pèfent pas un
grain. ( ibidem. )
1 io,i . L e s reins en g é n é r a l, leur p o fition a droite
& à gauche , fy lcu r fo rm e . Le rein droit étoit plus
long que le gauche. Il étoit aufïi attaché plus
étroitement à l’épine du dos, & il fe trouvoit
plus élevé de la moitié de fa longueur.. Il étoit
mué très près de la dernière côte. Le rein gauche
étoit un peu plus applati dans fa face.dor-
falej ils pefoient chacun environ neuf grains.
( ibidem. )
1 1 10 & i l i l . L e nombre des papilles & le bajfinct.
Les reins n’ont qu’ un feul mamelon ; il remplit
l’ouverture du baffinet. (/ . G . D u v e rn o y .)
n i 6 . L a vtjfie en g én é ra l, f a fo rm e , fo n col.
La veffie eft flafque & très-grande , elle a la
forme d’un oeuf de moineau , dont elle a aufli
la grofleur. Son col eft partagé par un rétré-
ciffement ( P a l la s . ) ; il a une longueur confît
dérabFe. ( D u v e rn oy . )
F O N C T I O N H U I T I È M E .
G é n é r a t i o n .
S e c t i o n p r e m i è r e .
1 1 3 6 , 1139 & 1 144. L e I cremafier $ le s te fii-
cules en général$ leur fitu a tion ; Vépididyme. En
hiver, les tefticules font très-peu volumineux,
ils font fîtués dans un fac formé par l’anneau
: des mufcles du bas - ventre} ils adhèrent à Té-
I pîdidyme. ( P a lla s . )
1134. L e fcro tum . Le fcrotum eft très-peu
apparent hors de la faifon des amours. ( ibidem )
1 154. L a verge en général. La verge eft longue
t mais elle a peu de grofleur. ( ibidem. )
1163 & 1177. L e gland & . f o n prépuce ,• & P os
de la verge; Le gland n’eft pas diftinot du refte
de la verge. Il a la forme d’une alêne, & il eft
terminé par un long offelet i au-deflous dé cet
os le gland a une pointe qui eft fort courte ,
&-qui.eft furmontée en deflus par une éminence
qui reffemble à une crête de coq, cette éminence
eft garnie de dentelures calleufes , à * peu-près
comme la crête de ,cés animaux, ( ibidem. )
(1) On obferve la même frruàure dans prefque tous le* animaux qui s’engpurdiflcnt par le froid, tels quq les
jpirs 5 cependant le fapan n’çft pas- fujec à un fçmblable ciigourdilTemcnr. ( P allai. )
Section
S e c t i o n t r o i s i è m e .
1190. h a v u lv e . La vulve eft très-voilïne de
l’anus, { ib id em . )
119c. L e c lito r is . Le clitoris eft à peine apparent.
( ibidem.)
1 1 1 4 , 1 1 1 5 . 1H 4 8e I 1 3 0 . L e vagin St la
matrice en général. La matrice eft à peine dif-
tinguée du vagin. ( P a lla s ) Dans l’individu que
M. Pallas a d écrit, il y avoit fept lignes de
diftance depuis le clitoris jufqu’à la bifurcation
des cornes.
113 f , 1141 j 1 1 4 1 , Æ t l 8e 1143- L e s cornes
de la m a tr ic e r f la trompe de fa llo p e p r i s de
l ’ovaire , f e s contours St replis ; fo n p a v illon . Les
cornes de la matrice avoient fix lignes 8e un tiers
de longueur ; elles fe terminoient en pointe ,
leur extrémité formoit trois ou quatre replis pies
de l’ovaire. ( P a l la s . )
1247. L ’ ovaire en général. On obferve en hiver
une ou deux petites bulles fur l’ovaire. ( ggggg
S e c t i o n s q u a t p .i e m e e t c i n q u i è m e . ’
I i ry 8e 1158. L a geftation ; f e s périodes ; fa
durée ; le nombre des fo etu s . La femelle du fa-
pan met bas dans les premiers jours de mai.
Elle produit depuis deux jufqu’à quatre petits.
( ib id em .)
F O N C T I O N N E U V I È M E .
N u t r i t i o n .
S e c t i o n p r e m i è r e .
1 3 0 3 , 1 3 O 4 , M 0 5 , 1 3 0 6 & I 3I 3* f e la lla tion
6* les mammelles en g é n é r a l, leur nornbre ;
leur pofition ,• les papilles. 11 y a quatre paires
de mammelles; elles font fituées à égale^ diftance
les unes des autres , depuis les fauffes cotes tuf-
qu’aux aînés. Elles ne font bien apparentes que
dans les femelles qui allaitent leurs petits > dans
les autres temps elles font cachées par le poil.
Dans le temps de la la&ation ^ les papilles font
afTex grandes & elles ont une forme conique.
Pendant toute cette période les mères prennent
un très-grand foin de leurs petits, elles les échauffent
& les couvent en quelque manière pendant
tout le jo u r , en les enveloppant entre les 1
peaux de leurs allés ( n°. 877 & fuiv.) comme I
dans des langes. Le fo ir , lorfqu’elleS les quit- |
(1) Suppl, t. ni. Syfi. anatom, des A n im a u x , Torn, I I ,
tent, pour aller chercher de la nourriture , elles
les couvrent auparavant avec uns exactitude extrême
, 8c elles fe fervent pour cet effet de la
moufle dont leur nid eft confirait. ( ibidem.)
- S e c t i o n d e u x i e m e .
1319. L e s alimens en général; leu r nature ƒ le
ch oix q u en f a i t P animal. Les fapans fe nournf-
fent principalement des boutons, des bourgeons
& des jeunes pouffes du bouleau & du pin.
Le chyle qu’on recueille dans les inteftins de ces
animaux eft d’un jaune verdâtre 5 il conferve tellement
l’odeur & la, nature réfineufe des alimens
dont il eft extrait, qu’étant defféche, il prend
feu très-facilement à la flamme d une chandelle
ainfi que les excrémens eux-mêmes 3 ces matières
continuent de brûler en jettant une flamme
claire & en répandant une odeur tout-a-fait
femblable à celle que les feuilles du pin exhalent
lorfqu’on les fait brûler, ( ib id em . )
S e c t i o n q u a t r i è m e .
1339 & 1340. L a v ie & la mort. Le ^ fapan
eft d’un naturel très-délicat. Sa vie eft t t ç s - t c n -
dre , le plus léger accident le fait mourir. 11 eft
même très - rare de voir ces animaux vivans a
Pétersbourg. ( ibidem. )
E S P È C E Q U A T R I È M E .
L e T a g u a n .
Le T aguan. Buffon, fuppl. HJ. PL
S ciu ru s ( P e t a u r i s t a ) P a lla s ,M if c e ll. Z o o l.
p. y4. pi- V I .
Sciurus ( P e tau rista ) aunbu s non penrctlla-
t is , cute la ttra lite r e x t e n f i , fub lev i^ , margtne p i .
lo fo y caudâ pilofiffimâ , cylindrîca. Boddaert ,
Elench. anim. g. X X I . efp. 10. pag. 110.
G É N É R A L I T É S .
L e taguan eft un géant, en comparaifon des écureuils
volans d’Amérique 8e de Ruffie, mais ü
leur reffemble par la forme , dont il a les principaux
caraâères, tel que le prolongement de la peau,
qui'eft tout-à-fait conforme. ( B u ffon . )
C e t animal fe trouve aux îles Philippines ( P a -
len tin , P a lla s , B u fo n , B o d d a e r t , Stc. ) 8e vraT-
femblablement dans plufieurs autres endroits des
Indes méridionales. ( B u ffon. ) L’mdividu que M.
de Buffon a décrit ( i) avoit été pris dans les terres
V v