
G E N R E S E C O N D .
E C U R E U I L S V O L A N S ; fciuri volantes,
La peau des cotes du corps Je prolonge en dehors pour Joutenir
l’animal en l’air.
E S P È C E P R E M I È R E .
L e P o l a t o u c h e .
■ Le Po l a t o u c h e . BufF. hift. nat. X . p. ç j .
pi. 2] 8C 12.
L’Ecureuil v o l a n t : fc iu ru s (Volans ) obf-
cure cinereus U ut rufefcèns 3 cute ab a n tic is cru-
r ibu s ad pàfiica membrane, in modum e'xrèiifâ } v o la
n s . Brlff. rëg. an. p. 157. n. 12.
1/ E c u k e u i l v o l a n t d e S i b é r i e : Sciu rus
^Sibériens volans ) d ilute cinereus } cute ab -ant
ic i s cfurîbus ad poftica membrane in modum e x -
terïfâ , v olans. Briff. regn. an. p 159-, 13.
Sciu rus (V olan s) hypochondriis p r o lix is v o li-
ta n s y caudâ rotundatâ. Erxleben , fyft. regn. an.
cl. I. g. 3-9. efp. 17- pag. 43 S. -
Sciu rus hypochondriis p r o lix is v o lita n s . Linn.
fyft. nat. 2. p. 46. — Fn. fuec. I. p. 9. n. 21.
fyft. nat. 6. p. 9. n. 2.
Sciu rus ( Volans) hypochondriis p r o lix is v o li ta
n s . Lînn. Muf. Ad. Frid. I. p. 8. fyft. nat. 10.
I . p. 6 4 . n. 7. -Fn. fuec. II. p. 13. n. 58.
r Sciu rus ( Volans ) hypochondriis p r o lix is 3 caudâ
roturidaeâ. Linn. fyft. nat. 12. I. p. 88. n. 10.
: S ciu ru s •( VoTucELLA ) Pallas.
G É N É R A L I T É S.
I - j A plupart des naturàliftes ont eohfôndu le
polatouche avec l' écureuil volant du nord de l’Europe
& de l’Afië.
. M. de Buftbn a-adôpté;Ce fentiment, que M.,
Pallas paroîc s’être appliqué avec raifon à réfuter.
Suivant ce dernier auteur » le polatouche
ne fe trouve qu’en Amérique , & l ’écureuil volant
de l’ancien continent eft une efpèce très-dif-
»férente (1). C e lu i-c i, ajoute M. Pallas , eft toujours
folitaire j les polatouches fe réunilfent au
Cwr>r‘<*re I P?1" ^rouPes » & non-feulement ils
different de l’efpèce précédente par la couleur y
mais encore par les proportions du corps &
par les habitudes.
Le polatouche eft’très-commun fur-tout dans le
Canada , dans la Caroline & dans les autres contrées
feptentrionales de l’Amérique.
Il a , en général, plus de rapports avec le loir
qu’avee l’écureuil par la forme extérieure du corps*
& par la qualité du poil , niàfejl reffemble plus
à l’écureuil qu’à tout autre animal * par la conformation
des parties intérieures. ( M M . de Buffo/t
& Daubenton. )
Il eft à-peu-près de la grandeur du lérot 5 ( M .
Daubenton. ) l’individu que M M . de Buffon &
Daubenton ont décrit, pefoit deux onces. II
avoit quatre pouces dix lignes de longueur depuis
le bout du mufeaü jufqu’ à l’anus. La circonférence
du corps étoit de deux pouces dans la région
du c o u , de trois pouces deux lignes fous
les bras 3 & de deux pouces trois lignes au def-
fus des hanches. La queue avoit trois pouces
fept lignes de longueur. La hauteur du trair*.
antérieur étoit de deux pouces deux lignes , &
celle du train poftérieur de deux pouces ftx lignes*.
F O N C T I O N PREMIERE.
O S s I F I C A T 1 O ir.
S e c t i o n p r e m i e r e.
1. L e s o s en général. Le fquélette avoit plus
de rapport avec celui de l’écureuil qu'avec celui*
d’aucun autre animal. ( M . Dau benton, )
3 & 4. L e s os de la tête en général. Le polatouche
reffemble beaucoup à l’écureuil par la
forme de la1 tête j mais il a le mufeau plus court,
(1) Voyez ci apres la description anatomique du Sapan , ou écureuil yolant de RuÈtc.
]*os front»! beaucoup plus étroit , 8c les orbites
Elus grandes. ( M . Daubenton. )
V Dans l’individu que M. Daubenton a d écrit,
la tê te , non décharnée, avoit un pouce trois
lianes de longueur depuis le bout du mufeau
iufqu’à l’occiput. Sa circonférence étoit de deux
pouces cinq lignes entre les yeux , & les oreilles,
de deux pouces deux lignes au deffousdes yeux, &
d’un pouce dix lignes vers l’extrémité du mufeau.'H
y avoit fix lignes de diftance entre le bout du
nez 8c l’angle interne de l’oe i l , & fept lignes
d’intervalle entre les angles intefn.es des yeux.
La tête du fquélette avoit un pouce 8c environ
trois-lignes de longueur depuis l’extrémité
des os du nez jufqu’ à l'occiput, & deux pouces
8c une ligne de circonférence dans. l’endroit
le plus gros. Sa plus grande largeur étoit de neuf
lignes. 11 y avoir quatre lignes de diftance entre
les orbites & l’ouverrure des narines. Les
orbites avoient quatre lignes de diamètre.
c. V o s fro n ta l. Voyez ci-deffus nos. } 8c 4.
1 1. L e s o s d e la fa c e engénéral, Voyez nos. 3 8t 4.
'■ 1 7 , L e s os propres du «ep. Les os propres du
nez avoient quatre lignes de,ux tiers de longueur
& une ligne de largeur dans l ’endroit le plus
large. ( M - Daubenton. )
' 20. L a mâchoire inférieure ou pojlérieure. La
mâchoire inférieure avoit huit lignes 8c demie
de longueur depuis fon extrémité antérieure juf-
qu'au bord poftérieur de l’ apophyfe condyloïde.
Sa largeur étoit d’une ligne 8c un quart dans l’endroit
des dents canines, & de quatre lignes dans
le contour des branches. ( ibidem. )
z t 21 , 23 8c 24. L e s dents en général. Les
dents étoient au nombre de vingt-deux. Elles ref-
fembloiejit entièrement à celles de l’écureuil.
Les incifives étoient feulement d’un orangé plus
pâle dans leur face antérieure.
r Les dents incifives les plus longues avoient
trois lignes 8c un quart de hauteur au-delfus
des alvéoles. ( ibidem. )
20. L e s vertèbres cervicales en particulier. La
première vertèbre cervicale avoit trois lignes
& un tiers de largeur , mefure prife fur les apo-
phyfes tranfverfes. Le trou de cette vertèbre étoit
large d’une ligne deux tiers d’ un côté à l’autre,
8c d’ une ligne 8c un tiers de devant en arrière
ou de haut en bas.
L’apophyfe épineufe de la fécondé vertebre
étoit la plus faillante ; elle avoit trois quarts, de
ligne de longueur. ( ibidem. )
30 8c 31. L e s vertèbres du dos en .general h
en par ticu lier . Les vertèbres dorfales étoient au
nombre de douze. Elles* ne d^ifferoient pas de
celles de l’écureuil. La dernière étoit la plus
longue ; le corps de cette vertèbre avoit une ligne
deux tiers de hauteur. ( ibidem. )
31 & 3 3 • L e s v'ertebres des lombes en géné ral & en
particulier. Les vertèbres lombaires ne differoient
point de celles de l’écureuil. La cinquième étoit la
>lus longue > elle avoit deux lignes ■ & uri quart dé
îauteur (tans fon corps. L’apophyfe épineufe &
l’apophyfe acceffoire de la dernière vertèbre des
lombes étoient les plus longues, l’apophyfe épi**
neufe avoit une ligne de hauteur , &: l’apophyfe
acceffoire une ligne & un quart. ( ibidem. )
3 V o s fa c rum . C e t os ( voyez ci deffous
n°s. 36 & 38. ) avoit quatre lignes de longueur,
& deux Douces & trois quarts de ligne de largeur
dans fa partie antérieure ou fupérieure. ( M.,-_
Daubenton. )
5 6 . L e coccyx. Les fauffes vertèbres de la
queue ( voyez ci-deffus ÇAné^ a l it Ls. ) reffepi-
bloient à celles de l’écureuil.
La huitième 8c la neuvième étoient les plus
longues i elles avoient trois lignes 8c un tiers
de hauteur. ( M . D au ben ton . )
37 8c 38. L e s Os du bajfm en général. Les
os du baflin ne différaient de ces mêmes os confédérés
dans l’écureuil, que parce que la .goût- .
tière formée par la réunion des os pubis 8c if-
chion étoit beaucoup plus courte. Cette, gouttière
n’avoit que trois quarts de ligne de'longueur
, elle étoit large de trois lignes 8c demie
dans le milieu , 8c profonde de deux lignes 8c
un tiers. , . .
L’os de la hanche ou l’os des îles , etoit large
d’une ligne 8c un tiers dans fa partie antérieure
ou fupérieure i il étoit long de fix lignes 8c de^
mie depuis le milieu de la cavité cotyloïde.
Les trous ovalaires avôient trois lignes 8c un
quart de longueur, & deux lignes de largeur.
Le baflin avoit trois lignes 8c deux tiers d’é»
tendue dans fon diamètre tranfverfal, & fix lignes
de haut en bas, ou de devant en arrière.
( ibidem. )
40. L e jlem um . L e fternum lierait compof.
fé que de fix os. Il tdlctnbloit d’ailleurs à celui
de l ’équreuil. ‘ { ib id em . )
4 1 , 41 , 8c 44. L e s côtes e n g é n é r a l. Les
côtes étoient au nombre de douze de chaqui
côté fept vraies, 8c cinq fauffes. Elles ne difr
féroiènt pas de celles de l’écureuil, { ib id em ,) •
aq 8c fO. L e s extrémités en général. ( Vo y c ç
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