
S E C T I O N
Réfume \ ou
S I X I E M E. aux ligàmèns qui font couchés fur la longueur de
cet inteftin. ( P er ra ult, )
m f i , 9 9 7 . 99S & 999- L ’ eflomac en général-,
f a fituation , f a fo rm e , k nombre de ces ca vités ,
fes orifices. L’eftomac des cerco-piteques diftere
de celui de l'homme en ce que fon orlhce inférieur
eft très large , & fîtiîé plus bas. L orifice
fupérieur n'a point de valvules, mais il eft couvert
de deux piolongemens charnus du diaphragme.
( Drelincourt. ) C e t anatomifte parle - t - il des
deux piliérs du diaphragme ? On ne volt pas
clairement ce qu’il a voulu dire:
Le pylore eft placé plus haut que le grand tond
de l'eftomac. ( Co llin s , on age. S y ft. anal. T A B . 1 °.)
1004. S a membrane Interne. Il n y a point de
rides intérieures dans le ventricule du linge. ( D re
lin c o n n . Cela me pàroit douteux. J'ai vu plu-
fteur fois des rides formées par la membrane interne
de l'eftomac de ces animaux. ( V - D . )
S e c t i o n s e p t i è m e . .
n o i x . L e ca nal in te ftin a l en général. Les in-
t eft in s diffèrent moins en groffeür que ceux de
l'homme’ ( P er ra ult. )
S e c t i o n h u i t i è m e .
1031", 103.3 , 1034 & 1035. Le grand épiploon,
f o n étendue ; f e s infertions , f e s ca vités , f e s lû mes.
L'épiploon du finge s'étend jufqu’ à la vefr
fie, & les inteftins y font remfermés comme dans
un face ( Drelincourt. ) L'épiploon des cerco-pi-
thèques différoic de celui de l’homme principalement
en deux points : ic . Il n’étoit pas .attaché
dans une aufîi grande étendue du colon, n'ayant
point de connexion avec la partie gauche de
cet inteftin : 29. Il étoit plus grand , fans
comparaifon que celui de l'homme , & itenvelop-
poit les inteftins, comme dans les animaux qui
font fujets à faire des mouvemens violens dans une
fituation inclinée. Il eft vrai que les membranes
de cet épiploon reffembloient à celles g de
l’épiploon de l'homme , en ce qu’elles étoient
épaiffes, égales & qu'elles n’étoient pas difpofées
en forme de réfeau, comme elles le font dans
la plupart des brutes. ( Perrault. )
On ne trouve ni glandes ni graille dans l’épiploon
du finge. ( Drelincour t, ) Il n’y a pas non-*
plus de glandes dans l'épiploon des autres qua-i
* drupèdés. ( V . D .):
10 1 L 'tn te jlin grêlé. lies inteftins'grêles font
très-courts ( S y h iu s . ) L'ileum eft à proportion
beaucoup plus court que dans l'homme. (perrau.lt )
Auffi toutes ces diftimâions de l'inteftiu grele en
différentes parties ou régions, ne font fondées fur
ancune raifon folide. C V . D . )
\ o i2 . L e -cceciim. Le cæcum des cerco-pitè-
ques étoit fort grand. C e t inteftin alloit en pointe ,
& il étoit fortifié par un ligament de la même
manière que le colon l'eft dans l'homme. ( P e r ■,
rau lt. ) . | . . ..
Le cæcum & le colon font plies par trois
bandes charnues. (Co llin s , oii a p e .fy jl. anat. tab. iS.J
10x4. L ’ appendice vermiforme. L’appendice ver-
mifotme manque dans les cerco-pitheques ( P e r rault.
] , ainfi que dans les finges en général ( D r e lincourt.
) ; mais on la trouve dans l’orang-outang.
( T y fon . )
S e c t i o n n e u v i è m e .
1047. L e f o i e ; f e s d iv ifio n s . Les membres
de l’académie dont Perrault a recueilli les def-
criptions, difent que le foie des cerco-pithèques
avoir cinq lobes, deux de chaque côté , & un
cinquième couché fur la partie droite du corps
des vettèbresj ce dernier lobe , ajoute Perrault,
étoit fendu comme en deux feuillets. Cette defcription
s'accorde avec les obfervations de M.
Daubenton fur le foie des différentes efpèces de
linge qu'il a été à portée d’examiner , & avec
les remarques particulières que j'ai eu moi-même
occafion de faire fur plufieurs de ces animaux.
La feule différence qu'il y ait entre ces deferip-
tions, confifte en ce que M. Daubenton a confédéré
comme un feul lobe , ou comme des portions
d’un même lobe , les deux divifions qui
occupent la partie moyenne du foie & entre lef-
quelles pafte le ligament fufpenfeur de cet organe.
( V . D . ) :
1035. L e colon & f e s bandes charnues. L ’in-
teftin colon des cerco pithèques n étoit pas replié (
en S romaine dans le côté gauche de l’hypo-
gaftre , comme cet inteftin Peft dans 1 homme.
I l n'avoit pas non-plus le rétréciffement qui le
fépare du reétum dans 1 efpece humaine $ on
voyait auffi fur la face interne, des valvules fem-
blables à celles du côlon de l’homme} ces valvules
s'étendaient tranfverfalement & elles abouttlfoient
1059. L e conduit hépatique. Le conduit hépatique
étoit formé de trois branches principales.
Ces branches ou divifions avoient leurs rameaux
difperfés dans tous fes lobes du fo ie , & plufieurs
d’entr’eux étoient apparens & non cachés
dans le parenchyme , comme ils le font ordinairement.
( P er ra ult. )
1054. La. véftcule du f i e l en géné ral; f a fituar
tion. La véficule du fiel étoit attachée au_ premier
des deux lobes qui occupoient le côté droit du foie
( Perrault. ) , ou plutôt, comme dit M. Dauben-
ton (v o y .c i-d e jfu s no.1047. ) à la portion droite du
lobe moyen de cet organe. ( V . D . )
10 6 1 , 1063 , 10(34 ,1065 & 10 6 6 . L e conduit
cy ftiqu e/es rapports avec le conduit hépatique, le cond
uit cholédoque 3 fo n ouverture dans le duodénum &
le lieu de cette ouverture. Le conduit cyftique
recevoit les trois branches qui tenoient lieu de
conduit hépatique. Le canal cholédoque, qui
réfultoit de leur jonétion étoit très-gros, & il
s'inféroit dans le duodénum immédiatement au-
deffous du pylore. ( Per ra ult. )
S e c t i o n d i x i è m e .
10(38. L a rate en g én é ra l ; f a pofition. La rate
étoit comme dans l'homme, fituée fous le ventricule.
( P erra ult. ). '
La rate eft conique ( C o llin s 3 on ape 3 fy ft.
nai. tab. 18*!)
S e c t i o n o n z i è m.e.
1076. L e pancréas 3 fa. p o fit ion 3 f a fo rm e . Le
pancréas du finge eft placé immédiatement fous
le ventricule , fuivant le cours des vaiffeaux fple- :
niques. ( Drelincour t. ) Le pancréas des eerco-j
pithèques étoit femblable à celui de l'homme ,
par fa forme. { P e r ra u lt.) | ‘ , 1
La grande extrémité du pancréas eft annexée '
rate. ( Cb llins , fy f i. ant. tab. 18. )
IO79. L e conduit pancréatique 5 te lieu de fo n !
ouverture dans le duodénum.. L'infertion du ca- .
nal pancréatique étoit éloignée de près de deux
pouces de celle du conduit biliaire. ( Perrault. )
F O N C T I O N S E P T I È M E .
L s s S e c r é t i o n s .
S e c t i o n d e u x i e m e .
1094. L e s capfulès rénales en général 'fieu rforme.
Lès capfules rénales avoient une forme triangulaire.
Elles étoient fort blanches...( Perrault. )
1001. L e s reins en g én é ra l} leur po fition a droite
6' a gauche , leur forme, & c . Le rein droit étoit de
la moitié de fa largeur plus bas ou plus en arrière
que le gauche. Ils étoient’ ronds > appjatis
& d’un rouge clair. ( P er ra ult. ) - t
i l 16. L a vejfie 3 f a fo rm e. La vefîie eft ovale.
( Collins , on ape fy f i. anat. tab 18. ) ' 1 ;
F O N C T I O N H U I T I È M E .
G é n é r a t i o n .
1130. L e s fe x é s en général. Les finges font
en général très - lubriques. ^
1131. Terris ou fa ifo n particulière oit les f e x e s f e
recherchent. Les finges n’ont point d’époque ni
aucune faifon déterminée pour leurs amours j
les mâles & les femelles fe recherchent en tous
tems, même pendant toute la période de la gef-
tation, ( E rx leb en . )
S e c t i o n p r e m i è r e .
1134 , 1137, 1139 & 1140. L e f c r o tum 3 la
tunique vaginale 3 le s tefiicules en g én é ra l} leu r
fitu a t io n \ leur fo rm e. Les tefticules du finge, dit
Drelincourt, ne .font pas renfermés dans des bour-
fe s , mais placés de part & d’autre vers la partie
fupérieure du pubis. Parmi les cerco-pithèques qui
furent difféqués par les membres de l’académie ,
il y en eut quelques uns danslefquels les tefticules
étoient également cachés dans Faîne, fans
avoir de ferotum} dans un âutre individu, qui
étoit un fapajou, ils é.toient enfermés dans un
fçrotum qui les ferroit étroitement contre la racine
de la verge. Il paroît par ces obfervations,
ainfi que par celles de T y fo n , fur Foràngoutang,
. par celles que M. Daubenton a faites fur le macaque
, par celles de Bàrtholin fur un finge à queue
des Indes, & par celles que l’ai eu occafion de
faire fur le pitheque , qu’il y a un très grand nombre
de finges qui n’ont point de ferotum, & dans
lefquels les tefticules font cachés fous la peau
du pubis. ( V . D . )
La partie du. péritoine qui renferme les vaif-
faux fpermatiques, forme dans les finges un conduit
qui defeend dans le ferotum & qui renferme les
tefticules, comme dans le chien. ( P e r ra u lt. )
Dans l’un des cerco-pithèques difféqués par les
académiciens de Paris , les tefticules étoient longs
& étroits 5 Dans un autre individu , qui étoit un
fapajou , ils étoient parfaitement ronds. ( F . D . )
1144. L 'épydid ime. L’épydidjme eft attaché
aux tefticules, mais feulement par un petit nombre
de fibres lâches. ( D relincourt. )
114 9 , ï i j l y & 1153. L e s vêfieules en général
5 leur firuélure interne 5 leurs rapports avec le
conduit déférent. Dans les finges à queue il y a
des véfîcules féminales, elles communiquent avec
les vaiffeaux déférenscomme dans l’homme. Elles
ion-t'fort grandes, compofées de plufieurs petits facs
qui s’ouvrent les uns dans les autres. ( Perrault. )