
F O N C T 10 N N E U V IÉ ME.
, N U T R I T. I- O N.
S e c t i o n p r e m i è r e .
15 0 4 , i ;o y ,.I ? o é & ! 309. L e s mammelles, leur
nombre , leur poption & le corps, glanduleux qui les
fo rm e . Les deux fexes ont dix mammelles , cinq
de,' chaque côté , deux fur la poitrine & trois
fur le ventre. ( M M . Dau benton & E r x leb èn . )
Suivant Coiter , les mammelles du loir ne
font que deux veilles placées .fous la peau, &
le lait en fort pat une ouverture commune.
S e c t i o n d e d i i e m e .
1519. L e s alimens en général. Le loir vit des
mêmes alimens que l’écureuil ; de la faine , du
gland', des n o ix , des graines, des.fruits , des
noifettes , de la châtaigne , & d'autres fruits Tau-
vages. font fa nourriture ordinaire. ( M M . de
B u ffo n I &< Erx leb en. ) 11 mange auffi de petits oi-
feaux, .qu'il prend dans les nids. ( Buffqn.. )
Ariftote a dit (1) , & tous les naturaliftes ont
dit après,lui, que les loirs paffent tout l'biver
fans manger , & que dans ce tems même de
dicte ils deviennent extrêmement gras , que
le fommeili (eut les nourrit plus que les alimens
ne noiirriflent les autres animaux. C e fait non-
feulement n’eft pas v ra i, mais la fuppofition
même du fait ii'efl pas polfible. C e qui a pu
feire tomber Xriffote dans cette erreur, c'eft
qu 'en Grèce , 011 lés hivers font tempérés, les loirs
de dorment pas continuellement ( voye^ ci-deffus
G èn éraLit é s .) pendant toute cette faifon, &
q u e , prenant-de là nourriture, peut-être abondamment
, toutes les fois que la chaleur les .ranime
( v o y e ç G én ér a l ité s , ) , il les aura trouvés
très -gras , quoiqu engourdis. < i b i d e m ..
S E C T t O N T R O I S I E M E. ■
IJ 1 1 . E e tiffu '‘cellulaire. Les loirs fonr gras
en tout tems. ( .B u f fo n .) -, mais ils le font plus
en automne, qu'en- été. (B u ffo n (s E rx leb en. )
S e c t i o n q u - a t r i è m e»
13:14. L e s diverses périodes d e la v ie en gJne-
rai. Les jeunes loirs croiffent vite. On-alfure
que ces-animaux-’ ne vivent que fxx z n s . ( ,B u f fo n . }
h ) sH if tV ahif&al.'. lib. viij. c d p , 17:-. . ■
(1) Perrault a décrit cet animai fous le »©rtr de loir.
E S P È C E D I X - H U I T I È M E .
L E . L i R O T .
Le L e r o t : Buff. hift. nat. vij. p. 181. pl. Mf.
Le L e r o t : G l is fupra obfcure cinereus 3 infra
e x albo cinerafcens , macula ad oculos nigrâ. B riff.
regn. an. ,pag. 161 , n. i .
Sciurus ( Q u e r c i n u s ) canus, fu b tu s a l b i dns £
macula nigrâ fu b ocu lis . Erxleb. fyll. reg. an. cl.
t , g- 39, e p f .U , p , . 43*. |
M u s avellanariim major. Linn. fyft. nat. 1 3
Pag- 47* , . , . .
M u s ( Q u e r c i n u s ) caudâ elongatâ p ilo fâ > ma-
eulâ n ig râ fu b o cu lis . Linn. fyit. nat 1 1 , l » p®
84. n. 15.
G É N É R A L I T É S .
L e Iérot efl plus petit que le loir ( M . D a u benton,')
& même que le rat. { B u ffon. ) Son
corps eft plus court que celui, du loir (M . D a u benton*
) j il n'a que quatre pouces ou quatre
pouces & demi de longueur > & fa queue quatre
pouces. ( E r x le b e n .y L'individu que Perrault a'
décrit (2) étoit long, de huit pouces , y compris
la queue , qui avoit trois, pouces & demi.
. M . Daubenton a examiné plufieurs individus
de cette efpèce 5 celui qui lui a fervi pour la
defcription des parties extérieures & pçur les
dimeniions du corps , avoit quatre pouces
cinq lignes de longueur , depuis le bout du
mufeau jufqu’ à l'anus , & celui fur lequel il a
décrit les vifcêres 3 quatre pouces & demi. C e
dernier fujet pefoit une. once cinq gros & demi.
Le lerot mâle fur lequel, M è Daubenton a décrit
les organes de la génération, étoit long de
quatre pouces ónze lignes * depuis le bout du
mufeau fufqù'à l'anus. La femelle étoit à-peu-
près de la même grandeur que le premier de ces
quatre individus j elle pefoit une once trois gros.
Le premier Individu avoit deux pouces .trois lignes
de circonférence dans la légion, du cou ».
deux pouces neuf lignes fous .les aiffe|les, ou,
derrière les jambes de devant 8c deux pou-r
ces dix lignes au-deffous des hanches. On eotir
ferve au cabinet du roi le fquélette d'un lerot.
11 a quatre pouces & demi de longueur y depuis-
le bout du mufeau jufqu'a l’extrémité polierieure
ou inférieures des os ifchion. ( M . Daubenton. )
Le Iérot fe : trouve dans l'Europe occidentale,.
Hifi. da Vacademic royale des f çU n cé s, t. iif. party
m*me que le loir ( Erxleben. ) ; mais Lef-
oèctf du Iérot eft plus nombreufe, plus généralement
répandue , & il y a Peu de j*r
qui n'en fo?ent infettés. On trouve des lerots
dans tous les climats temperes de 1 Europe &
même en Pologne, en Pruffe ; mais . ne pa-
Toit pas qu'il y en ait en Suède ni dans les pays
feptentrionaux. , , , ,
Le froid engourdit les lérots & la chaleur es
ranime, de même que les loirs ( O i on^en
trouve quelquefois huit ou dix dans le meme
lieu , tous engourdis tous refferres en boule
au milieu de leurs provifions. ( Bu ffon. )
f o n c t i o n p r e m i è r e .
O s S t X l C A T I O X .
S e c T I ON P R EMI È R E .
1 L e s os en général. En comparant le fqué- !
jette du Iérot avec celui du lo ir , M. Daubenton
n'a remarqué que des différences wes-legeres entre
ces deux efpèces d'animaux. On peut juger
de la grandeur des os du Iérot par les dimeniions
qui font rapportées dans cet article concernant
les parties extérieures de cet animal , & par les
détails que j'ai inférés dans 1 article precedent
au fujet du loir.
2 i 8C n . L e s os de lu tête & de lu fa c e
en général. Le Iérot a la tête plus courte &
le mufeau un peu plus pointu que le loir, c e tte
tête non-décharnée, avoit un pouce cinq lignes
de longueur depuis le bout du mufeau juf-
qu'à l'occiput. Sa circonférence étoit de deux
pouces cinq lignes entre les yeux & les oreilles,
d'un pouce onze lignes au-deffous des yeu x, &
d'un pouce trois lignes vers le bout du mufeau.
11 y avoit fix lignes Sc demie de diltance
entre Vexttémité du mufeau & 1 angle interne
de l'oeil , & quatre lignes d'intervalle entre les
angles internes des yeux.
La tête du fquélette qu'on conferve au cabi-
*et du r o i , a deux pouces de circonférence dans
l'endroit le plus gros. C M . Dau benton. )
ÎO . La mâchoire inférieure ou pofiérieure. Les
apophyfes coronoïdes de la mâchoire inférieure
étoient un peu plus petites que dans le loir.
( ibidem. )
z i , i l Z3&1 4. E e s dents en général. Les
dents font affez femfclables à celles du rat. C P e r •
rault. )
36. L e co ccy x. Le tronçon (2) de laquelle
avoit quatre pouces de longueur. Il etoit com-
pofé de vingt-fix faulïes vertèbres. ( M . D a n ^
benton. )
53. V om o p la te . L’angle poftérieur de l'omoplate'
étoit plus faillant que dans le loir, (jibidem. )
56. V a v a n t -b r a s en général. L'avant-bras étoit
long de neuf lignes depuis le coude jufqu'au
poignet. Il avoit trois lignes de largeur & deux
lignes d'épaiffeur près du coude, { ib id em . )
57 8c j 8. L e s os du coude & du rayon. Le cubitus
& le radius font foudés & confondus entièrement
enfemble dans leur moitié inférieure.
( ibidem, p l . x x v . t . v i i j )
$9 } 6 0 ,8c 6 $ . L a main 9 le carpe & le métacarpe
en général. L.a main étoit longue de fix
lignes depuis le poignet jufqu'au bout des ongles.
Le poignet avoit fix lignes de circonférence
, & le métacarpe fept lignes. ( ibidem. )
| H w sg sm
67. L e s d oigts de la main en général j leur nombre.
Les doigts font au nombre de quatre dans chaque
main. ( M M . de B u ffo n 3 Dau benton & Erx leben;')
72. L a jam b e en général. ' La 'jambe avoit un
pouce trois lignes de longueur depuis le genou
jufqu'au talon. Sa. largeur , dans la partie fu-
périeure, étoit de quatre lignes , & fon épaif-
feur de deux lignes deux tiers, ( ib id em .)
74 & 75. L e t ib ia & le péroné. Ces deux
os ne, font féparés l'un de l'autre que dans
leur moitié fupérieure , ils font réunis & foudés
enfemble dans leur moitié inférieure. ( ibidem.
p l. x x v , t . v i i j . )
7 6 & 82. L e p ie d & le métatarfè en général.
Le pied avoit deux lignes de largeur dans l'endroit
du talon , & un pouce de longueur depuis
le talon jufqu'au bout des ongles. La circonférence
du métatarfè étoit de cinq lignes
& demie, ( ib id em . )
84. L e s doigts du p ie d en g én é ra l} leu r nombre„
Les doigts du pied font au nombre de cinq*
( M M . de B u ffon > Daubenton & E r x le b e n .)
f iV V o v c z dans l’article précédent du lo ir , i article G é n é r a l i t é s . j ' < j »p , «
\[] Je yme S s tou jou t s, »online M. Daubenton , de cette expreffion le tronçon de h ^ieue , pour de%net la queue dégarnit
de poils. |