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ticulauons ; quelques-unes même fe féparent fpontanément par là- deflical
a fibre vegetale ne peut prêter , dans i’accroiffement dé l’individu ,
que julqua un degre d’extenfion très-borné. Dans les plantes dont le développement
eft prompt & eonfidérable q tels que les grands joncs , un feul
fai ceau de fibres n auroit pu fournir le prolongement néceffaire à toute
la longueur de la.tige- De - là futilité des ' articulations'. L ’accroiffemenc
des grands arbres ne dement pas cette affertion • fi on examine avec atten-
nll * maniere donrt lls croiifent, on verra que, dans toutes les familles de
L u - n ! ° n PeUC,pofeT. C O m m ° l l n pdneipe certain , que la fibre végétale ne
g n e u x Ç pr£ndre d accroiflement lorfqu’elle eft parvenue à un état R
Sixième famille. Les graminées.
_ Leur fuc propre eft compofé dé fticfe 8c de mucilage. Dans plufieuts ef-
peces le meme individu porte des'fleurs hermaphrodites 8c des fleurs urii-
reale ^ L inn C'SC ' ■ fouvent Articulée.. Exemple. Le feigle | fecalt ce-
Septième famille. Les conifères, m
Ici fe trouve un fyfteme de vaifTeaux, qui n’ont pas une grandé étendue
dans les familles précédentes ; c’eft le fyftême des vaifTeaux réfini-
ieies; la lefine coule particulièrement dans la fubftance corticale. Les végétaux
lactelcens n ont ordinairement aucun principe réfineux dans leur
partie ligneufe. 1
Huitième famille. Les arbres à chaton.
Ici fe trouvent des plantes dioïques. Il feroit bien étonnant qu’on ne put
oblerver aucune différence entre l’anatomie d’une plante à fleurs mâles & celle
une plante femelle. Je préfume que cês différences doivent être particu-
îeiement fenfibles dans la ftrudlure des peduncules ; ceux des fleurs mâles
ne doivent avoir de rapport qu’avec la partie corticale, Sc ceux des fleurs
femelles qu avec la partie médullaire.
Neuvième famille. Les compofées.
Les caufes des divers^ modes de polygamie dans les fleurons , méritent
des recherches particulières. L’anatomie du réceptacle applati de ces fleurs,
( ' ) Les racines des plantes articulées ne font point articulées elles-mêmes ; cependant une racine peut devenir
branche dans les plantes farmenteufes, par fon expofîtion à l’air Iorfqu’elle eft en végétation : il fero ic
curietix de taire des oblervatrons fur ce changement. °
La fibre végétale devenue ligneufe , eft ihfoluble dans J ’caa bouillante , cette propriété forme fon
cai-actere eiientieJ. Voyez un ejfaifur la chimie des végétaux 9 publié par M . Riche en 1787.
P R É L I M I N A I R E . x j
pourroit donner fur ce fujet de grandes- lumières. Il eft à préfumer que les
fleurons"femelies n’ont point de relations avec la partie ligneufe 8c la partie
corticale, tandis que* les fleurons garnis d’étamines fertiles doivent avoir
■ des connexions avec la fibre ligneufe.
Il eft a oblerver, qu,e toute, les femiflofculeufes ç>nt un fyftême d’organes
laftiferes. On peut divifer.la famille des compofées en q. fecfions qui font;
a. Les femiflpfculeufes.
b. Les capitées. ( capitata. )
. c. Les corymbifères.
d. Les compofécs à feuilles oppofées.
Dixième famille. Les ombellifères.
Ces jplantes, confiderees fous un point de vue anatomique., peuvent être
regardées en quelque forte comme des fleurs compofées , dont les organes
iolides font dans un état de divifîon confîdérable', & dont les fluides ont
acquis un grand degre d’énergie. Toutes les parties des efpèces compofées
de toutes les feefions , fe retrouvent, dans les ombellifères, divifées en plusieurs
pièces 8c parfaitement reconnoiflàbles.. Ces rapports rrès-inrérefl’ans
c tres-mnltipliés entre ces deux familles de végétaux, n’ont pas encore
ete abferves, . r
Onzième famille. Les malvaçées.
Douzième famille. Les ppmifères.
Treifième famille. Les drupifères.
Le fruit a noyau n’eft qu’une pomme dont la pulpe eft ligneufe. La fubftance
pierreufe de la poire 8c de quelques auprès pomifères le démontre.
Quatorzième famille. Les cariophyllëes.
Elles prpfentent dans leur anatomie des rapports avec les graminées.
Quinzième famille. Les borraginées.
Seizième famille. Les étoilées.
Dix-feptième famille. Les cucurbitacécs.
Dm-kuitième famille. Les plantes graflès.
tiflV^éficulah-et p0ur"adlPl~d‘1’e compofées que de fubftance corticale 8c dp
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