
viron dix lignes de longueur, & une ligne 8c' demie
de diamètre, { ibidem ). ■
Le gland, dont la forme eft-6lïez ordiqaire ,
contient quatre petits os, (MM. Sarrafin & Dàu-
benton'). Le premier a environ une demi-ligne
en tout fens ; il eft attaché fur les corps caverneux
; les trois autres os ont à-peu-près une ligne,
de longueur, & moins d’une demi- ligne d’épaif-
feur; tous les trois compofent une maffë qui eft
implantée fur le premier} les deux latéraux s'ouvrent
comme un V ; celui du milieu, qui eft toujours
droit, eft un peu plus long que les deux au^
très. Ces os peuvent fe mouvoir dans toute forte
de dire&ions. ( M. Sarrafin ).
1 16 7 ,1 16 8 , U69, II70. 8c 1180. La glande
profiate en général ; fa forme , fa confifiance, fes conduits
excréteurs , fon fluide. On trouve près de
l’infertmn des véficules féminales au col de la
veffie, plulieurs petits paquets de glandes fpon-
gieufes& véficulaires, à-peu-près femblables aux
poumons d'une très-petite grenouille. Ces glandes
, qui paroiflent être les proftates, s'ouvrent
dans l ’urètre, par plulieurs petits trous , fitués
autour des oiifices des canaux déférens. 11 en
coule une férofité grisâtre, qui fe mêle avec la
femence. ( M. Sarrafin ).
1 177. Vos de là verge. ,( nos* 11J4 & 1163 ).
S e C T I O N T R O I S I È ME .
Iï86 , 1 187,1190 , II9J , 1200, 1202, 1204
& 1214. Le fexe féminin eft général. Les parties
génitales de la femelle font tout-à-fait femblables à
cellesde la femelle du rat d’eau 8c du rat domefti-
que. Les femelles de ces animaux ont trois ouvertures
fép&rées; l’anus, la fente delà vulve, qui-n’admet
que le vagin , & une éminence lituée fur l’os
pubis, à laquelle Turètre aboutit, & par où fortent
les urines. ( MM. Sarrafin, Réaumur & Buffon ).
Suivant M- de Buffon , on obferve la même conformation
dans les femelles des linges.
T2jy , 1241 1242 j ï247"& 1251, -Les cornes
les trompes de la matrice y L'ovaire. Les cornes
|de la matrice n’offrent rien de particulier ; elles
fe-terminent aux ovaires, qui font attachés aux
fauffes-côtes par des membranes. ( M. Sarrafin ).
S e c t i o n s q u a t r i è m e e t c i n q u i è m e .
: 12f ÿ 8c 1258. La gçftation x fies période&s,, fa
durée G* le nombre des foetus. Les ondatras ,pro-
duifent une fois par an ,1 8c cinq ou fix petits, à la
fois. La durée de la geftation rteft pas longue,
puifqu’ils entrent feulement en amour vers le
commencement de l’été, 8c que les petits font
déjà grands au mois d’o&obre. ( MM. Sarrafin 81
Bu fon). -
F O N C T I O N N E U V I È M E .
N XJ T R I ï ï O -W.
S e c t t o n p r e m i è r e -
l$oy 8c 1306. Les mamelles ; leur nombre & leur
pofition. Les femeHes ont fix mamelles , ttois de
chaque côté, fituées, de diftance en diftance,
depuis l'aine jufqu’à la hauteur. de l ’ombilic.
( M. Sarrafin ). p
S E C ;T I 0 N D E U X I E M E.
1319. Les alimens en général. L’ondatra fe nourrit
de racines, de tiges 8c de feuilles de plantes;
il mange aufli des fruits & du .hois., (Erxleben)..
Suivant M. Sarrafin , cet animal vit d’herbes pendant
l’été, & de racines fort tendres pendant
l’hiver. — Il eft fur-tout très-friand des racines
de quelques efpèces de nymphoea 8c de celles du
calamus aromacicus. (MM. Sarrafin , de Bufon,
Erxleben , &c. ).
| S e c t i o n q u a t r i è m e .
13 24. Les . diverfes périodes ou âges de la vie.
( nos- 1255 & 1258 )•
G E N R E H U I T I È M E .
S A U T E U R S , ,S alla tores. — Les extrémités poftérieures beaucoup plus
longues que les antérieures.
E S P È C E P R E M I È R E .
L ( M O N 6 V L.
L’A lagtaga. Buffon, hill. nat. xiij. pag. 144.
Jaculus orientait s , palmis tetradallyi'vs , cum un-
guiculo pollicari ' plantis tridaftylisi Erxleben ,
fyft. regrn an. cl. l- g- 58. efp. 1,
Mus (Jaculus) caudâ elongatâ floccosâ , palmis
pentadattylis , plantis tridaftylis , femoribus. longij-
fimis y brach iis btevifitmis. Lina. fyft. nat., 1,0. I*
pag. 63. n. 1 y. . .
Mus ( Jaculus ) caudâ elongatâ floccosâ, palmis
fub-pentadaâylis^ plantis tYidaclylis ^femoribus lon-
\ gijfimif, ), bracjiiis brevijfimis% Linn. Muf. Ad*
Friff. R. pag. 9. — Syft. nat. i ï . I. pag.84. n .*0,
Mus ( Jaculus ) caudâ. Iqngijfimq , api ce pennatâ
nîgro-albâ3 pedibuspofticis maximis 3 pentadaclylis.
Pallas, nov. fp. quadrup, e gljy. ord. pag. 273.-
pl. xx.
Dipus ( Jaculus) caudâ fopgijfimâ y apice pinna-
tâ , nigro-albq ,, pe,dibus poflicis piqxirnis ptritadac-,
tylis. Boddaert, Ëlench. anim. vol. 1..pag. .114..
g. xx. efp. 1.
G S N É R A L I T E S ,
I-/E monguî eft un petit animal qui, comme les
efpèces dont il eft fait mention dans les'deux articles
fuivarrjs, fe tient prefque toujours debout
fut fés- pieds de derrière:, & faute ordinairement
avec ces feuls pieds, au lieu de courir -3 ( n°. 22.y ). •
Il habite dans les âéferts dii milieu de l’Afie ,
principalement dans le pays des Mongols. On
trouvé trois races ou variétés de Cet animal, qui
diffèrent beaucoup entr’elles par la grandeur ,
(1) & qui\, fous .plufieurs rapports , ■ pourraient
être regardées comme des efpèces particulières ;
ces trois variétés fe reffemblent par la plupart des
parties extérieures & intérieures , par la couleur ,
& fur tout par le nombre des doigts* — La-première
, ou la plus grande , eft de la grandeur d un
écureuil ; on la trouve dans le défert de Tartane ,
fur les collines qui bordent le Tanaïs, le Volga,
le Rhymn & Tlrtis 5 elle eft peu nombreufe. La
fécondé variété eft d’une grandeur médiocre entre
la précédente & celle qui fuit ; elle eft à-peu-pres
groffe comme un rat, ou comme le geibo. Elle
reffemble aûflî beaucoup à ce dernier anïmaj ( Voy.
l’article du G e r b o ) par la forme de la tête , par
les proportions des oreilles & des extrémités ,
& par fa queue qui eft plus épaiffe, plus courte
& ronde , au lieu que Celle des deux autres variétés
eft en quelque forte quarrée. Cette: variété eft
la plus multipliée ; elle habite dans la Tartarie
orientale, 8c< dans la Sibérie} on ne trouve que
celle-là au-delà du lac Baikal, & peut-être dans
tout le défère de Mongolie. La troifième variété
n’eft pas répandue fi loin vers le nord que les
deux précédentes ; elle eft prefque fix fois plus
petite que la première & fa grandeur ne flirpafle
gupre celle du furmulot. Ori la trouve près de la
nieiL Cafprenne , dans des régions où habite la-
grande variété , & fur la partie inférieure du.
Volga & du Rhymn, dans des contrées- où fe
trouve auffi la fécondé variété. En général,,, dit
M. Palla$ , la patrie des monguls renferme tout
le pays qui s’étend d'occident en orient, depuis
le défert de. Crimée , ou les terres voifines "de
la Tauride Cherfonèfe , jufqu’aùx contrées fituées
entre i’Argun & l’Onon } & du nord ru .midi.
depuis le cfinqùantë- tromèine degré de;latitude
feptentrionale jufqu’au Tropique. Cés' animaux
font auffi1 répandus dans l’Inde, en Hyrcanie,
& dans la-Syrie-, .}
Leuhongul fersreufe’des terriers, comme la marmotté,
le fetÆh -le hïimfteu, 81 c. Il y paffe comme.
eux T hiver. .dansTin état' d'erîgou rdi ffement >
81-, fans prendre :d-e; nourriture ; auffi ne fait-il
aucune provifion.-. -Cet animal , qu’un très-
léger degré de froid met dans l’état d’engourdiffe-
ment dont je viens de parler, fupporte difficilement
la lumière 8c la chaleur du foleil ; il ne fort
ordinairement de fon trou qu’après le coucher du
foleil, 8c il court pendant toute la nuit, qui eft
fou vent très-froide dans les contrées orientales;
ail contraire, il fe repofe ou dort pendant, le jour
dans fon fouterrain ; il en bouche même l’entrée
pour y avoir nn lit plus frais. La trop grande chaleur
femble engourdir cet animal, & rallentir fes
mouvemens, de même que Je froid. Ceux qu’on
tient dans une étuve ou dans un appartement très-
chaud, fe cachent pendant le jour dans un lieu
obficur, où ils fe font un nid dans lequel ils fe
-renferment, ils tombent dans un état de ftu-.
peur, pendant lequel ils ont le corps plié en boule
, la tête- & les mains cachés entré les' cuiffes
comme les marmottes, & les oreilles flàfques &
repliées fur la nuque.'Dans cet état, fi on les inquiète,
ils fe défendent un peu avec leurs pieds
& s’éloignent légèrement. Si on les retient longtemps
dans un'endroit clair, ils ne peuvent prefque
pas fe tenir fur leurs pieds | ils paroiffent être
en quelque forte ivres & muets , ils redreffent
foiblement leurs oreilles, & on les excite très-
difficilement à fauter. — ■ Au printemps & en automne
, fi on expofe d^es monguls a Pair extérieur
'pendant la nuit, dans des temps froids , ils, font
bientôt engourdis, fur-tout les jeunes fujets ;
fouvent en pareil cas, M. Pallas a difféqué des
individus qui lui avoient paru être morts , quoiqu’ils
puffént être rappellés à la vie. Les monguls
prévoient auffi les temps froids 8c pluvieux ;
I alors ils s’enveloppent plus foign.eufement' d’étoupe;
ceux qui font dans les champs ' bouchent
plus exactement les ouvertures de leurs terriers..
-Dans les temps nébuleux & feçsy ces animaux
veillent & fortent de leurs habitations pendant le
jour. l \ v
La terre ou le fable font néceffaires aux monguls
pour la confervation de leur fanté; ceux qui
et/manquent dans l’état de captivité, deviennent
bientôt fales & lang-üiffans; au contraire, ils reprennent
promptement leur luftre 8c leur vigueur,
lorfqu’on en met dans leur prifon.,
La première variété des monguls pèfe ordinairement
fept à huit onces, & la fécondé variété
dépend pas de l’âge de ces animaux ; les individus
comme ceux des deux autres variétés. ( M . Pallas).
• ( U Cette différence de grandeur dans les trois variétés de rr.ongul ne
de la plus petite variété onc les éjpiphyfes des os entièrement confolidées,