
ï 154. L a verge en général. La verge étoit
longue de deux pouces, & plus épaifle à la racine
qu'à fon extrémité oppofée. Il 11’y avoit point
de frein. ( T y fon . )
1167. L a glande projlate. Comme dans l'homme.
< T y fo n .')
S e c t i o n t r o i s i è m e .
1187. L e s parties g én ita le s externes de la fem e lle
en général. Les parties de la femelle font à l'extérieur
, à-peu-prèsfemblables à celles de la femme,
( B u f fo n ) : elles n’en diffèrent même en aucun
point , fuivant Erxleben.
1 2 4 6 . L e s règles 3 ou écoulement périodique.
» Nous n'avons pas v érifié, dit M. de Buffon ,
fi les femelles font fujettes à l’écoulement périodique
3 mais nous le préfumons , & par analogie
j nous ne pouvons guère en douter. «
S e c t i o n c i n q u i è m e .
1258. L e nombre des foe tu s . La femelle de ce
finge produit à chaque portée un ou deux petits.
( E r x leb en . )
F O N C T I O N N E U V I E M E .
Nutri tion,.
S e c t i o n , p r e m i è r e .
1304 , 1305 &■ '136(3. L e s mammelles , leur nombre
, leur pofition. Les mammelles font au nombre
de deux 5 elles font fituées fur la poitrine ,
une de chaque côté, comme dans l’efpece humaine,
([T y fo n & T u jp iu s .)— Celles de la femelle que Tul-
pius a décrite, étoient renflées & faillantes comme
dans la femme.
S e c t i o n d e u x i è m e .
IJI9. L e s alimens en général. L ’orang-outang r
paroît être omnivore ainfî que l’homme. Suivant
le témoignage de Gemelli-Carreri, cité par M. de
Buffon, lorfque ces animaux ne trouvent plus de>
fruits fur les montagnes , ils vont au bord de la
mer, où ils attrapent des crabes, des huîtres , <ke.
C e lu i que Tyfon a décrit mangeoit'de tout c e qu’on
fert fur nos tables ; on lui faifoit boire jufqu’ à du
punch } mais il.ufoit fobrement des liqueurs , &
n’alloit jamais au-delà d’un verre. — Celui que
JVI. de Buffon a vu , ufoit auffi de prefque tous les
alimens. Il préféroit les fruits mûrs ôcfecsj il bu voit
du vin , mais en petite quantité , & il le 1 aiffoit
volontiers pour du la it, du thé , ou d’autres
liqueurs douces. Il étoit très-avide des fucreries.
S e c t j o n t r o i s i è m e .
I $12.. L e tijfu cellulaire 3 fa flrucîure, Le corps
graifïeux ou la membrane adipeufe éxifte comme
dans l'homme. ( T y fon . )
P r in c ip a u x rapports.
Parmi les rapports les plus effentiels qui exiftent
entre l ’homme et l’orang-outang dans la conformation
extérieure , on doit diftinguer fur-tout
les caractères fuivans.
i°. L’orang-outang a la boète offeufedu crâne ,
à-peu-près de la même groffeur que l’homme.
i v . Sa face eft. beaucoup plus applatie que
celle des autres finges , &: if n’a du poil qu’aux
mêmes endroits du vifage où on en remarque dans
l’homme.
30. L ’orang-outang a la poitrine & les épaules ap*
platies comme l’homme.
4°. Ses feffes font affez bien exprimées. v
50. Dans la femelle les'deux feins font renflés
& , faillans comme dans la femme.
6 ° . Le ventre de l’orang-outang eft large &
rebondi comme dans l’homme , & le nombril
offre de même une excavation profonde.'
70. L ’orang-outang à des raolets ou gras de
jambe qui font bien marqués.
8°. Il fe tient plus volontiers debout que tous
les autres finges , & il paroît que cette attitude
ne lui eft d’aucune gêne , car il a le talon plus
prolongé que les animaux de I3 même famille.
ESPÈCE TROIS! È M E,
L E Ç 1 B B Q N *
L e G r a n d G i b b o n . Buffon, hift. nat. X I V ,
p. ? 2 , pl. 2.
L e P e t it G ib b o n 'id em , ibidem, pl. 3.
S im ia (Longimana) brachiis longitudine : corp
o r is , Erxleben, hilh regn. an. cl. 1. g 2. Efp.
2- P- 9 - W m
H om o ( L a R ) brachiis longitudine corporis. Linn.
Mant. I I p. 521-
G É N É R A L I T É S .
- L e gibbon eft originaire des Indes orientales,
particulièrement des terres de Coromand
e l, de Malaca & des îles Moluques. Il paroît
exifter auffi en Chine (B u ffo n -,)
L’individu que M. de Buffon a vu vivant n’a-
voit pas trois pieds de hauteur, mais il étoit
jeune, & il .étoit en captivité 5 il avoit un pied
trois pouces fix lignes' de longueur depuis le
bout du mufeau jufqu’à l’anus 5 ( M . Dau benton. .)
on le voit au cabinet du roi. On y en conferve
auffi un autre qui paroît être une variété du
précédent 5 mais celui ci , quoiqu’adulte , eft
plus petit. ( M M % B u ffon & Daubenton. )
Erxleben affirme pofitivement, que le grand
gibbon eft de la taille ordinaire de l’homme.
Le gibbon n'a nulle apparence de queue s mais
le caraéfère qui le diftingue évidemment des autres
finges, eft l’étendue de fes bras, qui font auffi
longs que le tronc & les jambes pris enfemble.
f o n c t i o n p r e m i è r e .
Ossification.
S e c t i o n p r e m i è r e .
3. L a tête en g én é ra l.. La tête étoit moins allongée
que celle'du jocko ( M . Daubenton ) 5 elle
étoit prefque ronde ( idem & E r x leb en ) > elle
avoit, dans le fujet frais & non décharné , quatre
pouces' quatre lignes de longueur , depuis le
bout du mufeau jufqu’à l’ occiput j & neuf pou-
ces'fix lignes de circonférence , mefure prife entre
les yeux & les oreilles. Dans le fquélefte,
la tête avoit trois pouces huit -lignes & demie
de longueur depuis le bout des mâchoires jufqu’à
l’occiput : fa plus grande largeur étoit. de deux
pouces fix lignes & demie. Les orbites avoient
plus de largeur que' de hauteur. (^ ) , comme
dans l’homme : la cloifon offeufe qui les fépare
étoit plus large que dans le jocko , & à peu-près
auffi large que dans l’homme. ( M . D a u b. )
4 . L e crâne en général. Le crâne' avoit plus
d’ étendue à l'endroit de l’occiput , que dans
le jocko-. Ç M . D a u b. )
y. L ’ os fr o n ta l. L’os du front étoit plus ap-
platti que dans le jocko s le bord fupérieur des
orbites avoit beaucoup moins de faillie 5 le petit
bourrelet qu’il forme ne s’étendoit pas d’un
ceil à l’autre comme dans le jocko ; au contraire
, l’efpace qui fe trouve entre les yeux au-
deffus du nez étoit un peu enfoncé. ( M . D a u benton.
)
11 . L e s os de la fa c e en général. Le-gibbon
a la face applattie & affez reffemblante à celle
de l’homme. .( M . de Buffon. ) ,
1 2i L e s o s m a x illa ire s fupérieurs ou antérieurs.
Les os maxillaires fupérieurs étoient épais de
deux lignes & demie dans leur partie antérieure.
( M . Daubenton. )
17. L e s os propres du nesg. Les os propres du
nez étoient beaucoup plus longs que ceux de
l ’homme , mais moins longs que ceux du jocko :
auffi les ouvertures des narines n’étoient pas en entier
au-deffous de celles des orbites, comme
dans le jock o , & la partie inférieure du nez
étoit moins éloignée du bord alvéolaire de la
mâchoire j ce qui fait que le mufeau étoit moins
allongé, ( M . D a u b . )
20 L a mâchoire inférieure ou pofiérieure. - La
mâchoire inférieure étoit à - peu - près comme
dans le jocko 5 elle avoit deux pouces cinq
lignes de . longueur depuis fon extrémité antérieure
jufqu’au bord poftériëur de l ’apophyfe
condyloïde. ( M . Dau benton. )
21 , 22, 23 , & 2 4 . L e s dents en g én é ra l3 6?
les canines en particu lier. Les dents reffem-
bloient à celles de l’hommp pour le nombre,
la fituation & même pour îa. forme 5 mais les
canines étoient pointues &, beaucoup plus lon-r
gués à proportion que dans l’homme. ( M M de
Bu ffon & Daubenton ) 5 elles avoient cinq lignes
de longueur : celles du deffus préfentoient une
légère canelure longitudinale fur le côté interne«
I ( M , Daubenton. )
28. L e s vertèbres cervicales en général. Les
apophyfes épineufes des vertèbres cervicales n’étoient
point fourchues. ( M . Dau benton. )
29. .L e s vertèbres cervicales en .p a r ticu lier . Le
trou de la première vertèbre cervicale avoit cinq
lignes & demie de largeur de haut en bas, &
cinq lignes un quart de longueur d’un côté
à l’autre. L’apophyfe épineufe de cette vertèbre
étoit plus longue que dans l’homme & dans
le jocko. L’apophyfe épineufe de la deuxième
vertèbre cervicale avoir deux lignes de hauteur
& deux lignes trois quarts de largeur.
■ ( M . Dau benton. )
30. L e s vertèbres du dos eu général. Les vertèbres
dorfales étoient au nombre dé douze.
(' M . Daubenton. ) .
, 32. L e s vertèbres des lombes en général. Il y
avoir fix vertèbres lombaires.- ( M . D a u ben ton . )
33. L e s vertèbres des lombes en particu lier. La
quatrième étoit la plus longue ; fon corps avoit
cinq lignes de longueur. ( M . Dau benton. )
3y. L ’ os facrum. L ’os factum n’étoit com-
pofé que de trois fauffes vertèbres. ( M . D a u benton.
)
36. L e c o c cy x .' Il n’y avoit que trois pièces
dans le coccyx du fqiiéletce dont M. Dau-
, (*) M. Daubenton affûte ailleurs, (page 1 0 7 , ) que les orbites de ce finge avoient dix lignes de hauteur 6c
de largeur.
autant